Close Menu
42mag.fr42mag.fr
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
samedi 23 août - 7 h 11 min
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Contribuer
42mag.fr42mag.fr
Newsletter
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
42mag.fr42mag.fr
Accueil » Politique » France » Narcotrafic : présentation des mesures débattues avant l’arrivée du projet de loi à l’Assemblée
France Politique

Narcotrafic : présentation des mesures débattues avant l’arrivée du projet de loi à l’Assemblée

David BensoussanPar David Bensoussan17 mars 2025
Lutte contre le narcotrafic : alors que la proposition de loi arrive à l'Assemblée, on vous présente les mesures qui font débat
Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp

Après son adoption unanime par le Sénat au début du mois de février, le projet de loi fait son entrée à l’Assemblée nationale ce lundi. Un vote solennel est programmé pour le 25 mars.

Les échanges promettent d’être animés. Lundi 17 mars, l’Assemblée nationale s’embarque pour une semaine de discussions autour de la proposition législative venue du Sénat, qui vise à renforcer la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le vote final de cette loi est planifié pour le 25 mars. Toutefois, plusieurs aspects du texte sont déjà vivement critiqués, non seulement par la gauche, mais aussi par des membres du parti présidentiel. Des représentants du barreau pénal et des organisations qui défendent les libertés civiles ont, eux aussi, exprimé leurs réticences. Franceinfo décortique les principales dispositions qui divisent.

Sommaire

Toggle
  • La réclusion complète des trafiquants
  • L’extension de la visioconférence pour les incarcérés
  • Accès aux messages chiffrés
  • Le « dossier secret » inaccessible aux avocats

La réclusion complète des trafiquants

Ce projet de loi, qui a reçu l’aval unanime au Sénat le 4 février, cherche à étoffer les mesures répressives envers le commerce illégal de drogues, notamment en créant une instance judiciaire dédiée. Le ministre de la Justice a par ailleurs proposé deux amendements, dont l’un qui donnerait au ministère le pouvoir de décider de l’affectation des détenus, en instance de jugement ou condamnés, dans des « zones spécifiques de lutte contre la criminalité organisée ». Le texte pourrait impacter de 600 à 700 prisonniers, selon Gérald Darmanin. Dans ces zones, les visites se feraient derrière une vitre, toutes les unités de vie de famille seraient proscrites, les conversations téléphoniques seraient limitées à deux heures, deux fois par semaine, et des fouilles systématiques après chaque visite deviendraient la norme.

Ce renforcement des conditions de détention a été dénoncé par l’Observatoire International des Prisons (OIP) comme une atteinte aux « droits fondamentaux », début mars. « La logique punitive prime au détriment de la dimension réparatrice de la peine », critique l’OIP. En outre, Dominique Simonnot, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, s’inquiétait le 7 mars sur RTL d’une potentielle « création de troubles psychiatriques » provoquée par l’isolement radical. « Certains prisonniers resteront enfermés indéfiniment, mais d’autres retrouveront leur liberté. (…) Maintenir des personnes dans un isolement total pourrait mener à des désordres mentaux », s’alarmait-elle.

Dans un communiqué daté du 13 mars, le Conseil d’État, consulté par le ministre de la Justice pour un avis, a jugé que la pratique systématique des fouilles corporelles intégrales « ne respecte pas un juste équilibre entre les droits des détenus et la sécurité publique ».

L’extension de la visioconférence pour les incarcérés

Le second amendement avancé par le ministre de la Justice vise l’expansion de l’usage de la visioconférence pour les détenus situés dans ces secteurs à sécurité accrue. Cette stratégie est censée minimiser les risques liés aux transferts de prisonniers dangereux, surtout après l’évasion violente de Mohamed Amra à un péage dans l’Eure.

Néanmoins, cette initiative ne fait pas l’unanimité. L’Union syndicale des magistrats la juge comme une « illusion juridique ». « La visioconférence ne convient pas pour des interrogatoires profonds », note Ludovic Friat, président du syndicat, dans une interview pour Actu-Juridique. Elle serait « pratiquement inutilisable pour la présentation de pièces ou l’écoute d’écoutes téléphoniques » et serait « inadaptée aux confrontations », a-t-il ajouté.

Concernant l’utilisation généralisée de cette technologie, le Conseil d’État propose que celle-ci soit limitée aux détenus dans des quartiers à haute sécurité. Le ministère, qui est d’accord sur ce point, assure que cette approche ne sera pas appliquée lors des jugements au tribunal.

Accès aux messages chiffrés

Les élus ont retiré une disposition qui cherchait à obliger les services de messagerie sécurisée (comme Signal et WhatsApp) à donner accès aux communications des trafiquants aux agences de renseignement. Plus précisément, cette disposition devait autoriser « les services de renseignement à accéder aux messages et données, même chiffrés, échangés sur ces plateformes ».

Cette idée a provoqué une levée de boucliers parmi les acteurs du numérique, les associations de droits civiques et certains députés, qui redoutent un danger pour la vie privée et la cybersécurité. Clara Chappaz, secrétaire d’État chargée du Numérique, ainsi que Florent Boudié, président de la commission des lois, se sont opposés à cette mesure. « Affecter le chiffrement menacerait non seulement les malfaiteurs, mais aussi nos citoyens, nos entreprises et nos systèmes informatiques face aux cyberattaques », a averti Clara Chappaz.

En revanche, Céline Berthon, directrice générale de la sécurité intérieure, a exhorté l’Assemblée à réintroduire cet article, citant sa nécessité à travers un amendement du gouvernement. Selon elle, « nous restons dans l’ignorance totale concernant le contenu des conversations de nos cibles », qui ont de plus en plus recours à ces services encryptés. Supportant cette position, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a plaidé pour cet article dans une interview accordée au Parisien.

Le « dossier secret » inaccessible aux avocats

Un autre article, qui proposait la création d’un « dossier secret » ou « procès-verbal séparé », a également été rejeté par les parlementaires. Ce dossier aurait permis de collecter des informations obtenues par des méthodes d’investigation spéciales, sans que les avocats des suspects ne puissent y accéder durant les procédures judiciaires. Une suppression demandée par des personnalités telles qu’Éléonore Caroit, députée associée au groupe Ensemble pour la République.

Cependant, cet article fait toujours l’objet d’un amendement gouvernemental pour sa réinsertion, fortement défendu par le ministre de l’Intérieur. « Ce dossier secret, qui est en vigueur depuis 2002 pour le témoignage anonyme, est crucial pour protéger nos enquêteurs et informateurs de ces organisations criminelles », a-t-il insisté dans le Parisien. Quant au Conseil d’État, il ne trouve « aucun obstacle constitutionnel ou légal » à ce mécanisme. Toutefois, il recommande de restreindre son utilisation à des situations spécifiques, par exemple pour prévenir la mise en danger d’autrui.

★★★★★

Article précédentNarcotrafic : un magistrat appelle à des garde-fous pour la nouvelle loi à l’Assemblée nationale
Article suivant Manifestation contre Tesla près d’Atlanta : le mouvement s’élargit face aux mesures de Musk.
David Bensoussan
David Bensoussan
  • Site internet

David Bensoussan est un entrepreneur français et le fondateur webzine 42mag.fr. Il est un passionné des nouvelles technologies. David Bensoussan a commencé sa carrière en tant qu'entrepreneur en 2003. Il a fondé et dirigé plusieurs entreprises et startups, y compris 42mag.fr. Il a aussi travaillé dans le secteur des médias et des technologies de l'information. David est un défenseur de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Il est un fervent défenseur de la liberté d'expression et de la créativité.

Vous aimerez aussi :
Guerre en Ukraine : pourquoi le président finlandais peut être un atout dans les négociations entre l'Europe et Washington, avant la rencontre Trump-Zelensky ?
Ukraine: le président finlandais, atout dans les négociations Europe-Washington avant Trump-Zelensky
Rencontre Trump-Zelensky à Washington : pourquoi l'Europe s'est invitée à la table des négociations
Trump-Zelensky à Washington : l’Europe s’invite à la table des négociations
Appel à bloquer la France le 10 septembre : un risque de débordement des syndicats ?
Blocage de la France le 10 septembre : risque de débordement des syndicats ?
"Il faut que l'Ukraine retrouve ses frontières, tel que le droit international le prévoit", affirme l'eurodéputé RN Matthieu Valet
Ukraine: ses frontières doivent être rétablies selon le droit international, affirme Matthieu Valet
"Bloquons tout" le 10 septembre : Manuel Bompard appelle "à se mettre au service de ce mouvement"
Bloquons tout le 10 septembre : Manuel Bompard appelle à servir ce mouvement
Réunion à Washington sur l'Ukraine : "Tout ça montre la faiblesse de l'Union européenne, de la France", estime Manuel Bompard
Ukraine à Washington: Bompard affirme que cela montre la faiblesse de l’UE et de la France
Commenter cet article
Laisser un commentaire Cancel Reply

À la une
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
21 août 2025
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
18 août 2025
Comment un flic noir a infiltré le Ku Klux Klan
Comment un flic noir a infiltré le Ku Klux Klan
28 juillet 2025

Newsletter
42mag.fr

Derniers articles
Ukraine: le président finlandais, atout dans les négociations Europe-Washington avant Trump-Zelensky
23 août 2025
Trump-Zelensky à Washington : l’Europe s’invite à la table des négociations
23 août 2025
Blocage de la France le 10 septembre : risque de débordement des syndicats ?
22 août 2025
Ukraine: ses frontières doivent être rétablies selon le droit international, affirme Matthieu Valet
22 août 2025
Bloquons tout le 10 septembre : Manuel Bompard appelle à servir ce mouvement
22 août 2025
42mag

42mag.fr est le webzine de l’actualité insolite et high-tech, mais c’est aussi une source de découverte et d’humour. Geeks, curieux, découvrez chaque jour de nouveaux articles insolites, humoristiques et buzz !

Newsletter
42mag.fr

Protégé par Copyscape
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Actualités
  • High-tech
  • People
  • Divertissement
  • Insolite
Bon à savoir
  • Études
  • Le saviez-vous ?
  • Records
Découverte
  • Geekeries
  • Humour
  • Fun
  • Blagues & histoires drôles
© 2025 42mag.fr – Toute reproduction interdite – [email protected]
  • À propos
  • Mentions légales
  • Contact

Taper un ou plusieurs mots puis appuyer sur Entrer pour lancer la recherche. Appuyer sur Echap pour annuler.

Newsletter
42mag.fr