Quel est le point culminant possible dans le conflit opposant la France à l’Algérie ? Suite à la décision d’Alger de ne pas recevoir environ 60 de ses citoyens en situation d’obligation de quitter le territoire français (OQTF), Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, envisage de mettre en place une « riposte graduée ». Quelles mesures seront prises pour y parvenir ?
Chaque jour, les tensions entre la France et l’Algérie s’intensifient de plus en plus. Désormais, il ne s’agit plus seulement de simples menaces, mais de concrétisation d’actions. Bruno Retailleau l’a synthétisé avec une expression forte : « C’est la riposte graduée », a-t-il déclaré lors de son passage à Sud Radio. Une série d’environ quinze mesures serait en cours d’évaluation. En tête de liste, on trouve la problématique des visas octroyés par la France. Ces derniers ont atteint le nombre de 250 000 en 2024, un chiffre déjà à la baisse ; l’idée serait de restreindre encore ce nombre si la situation entre les deux nations venait à se détériorer davantage.
Soutien d’Emmanuel Macron à Bruno Retailleau
Un autre changement pourrait concerner les 800 figures influentes qui, grâce à leur passeport, bénéficiaient de facilités aux frontières. Ces privilèges leur seraient retirés et cette mesure pourrait s’étendre aux proches et dignitaires du régime algérien. En outre, il est envisagé de renforcer les contrôles policiers et douaniers au port de Sète (Hérault), où arrivent les ferrys algériens. En dernière mesure, la France pourrait aller jusqu’à arrêter l’activité des compagnies aériennes et maritimes algériennes sur son territoire. Emmanuel Macron appuie fermement la stratégie du ministre de l’Intérieur.
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