Dans une entrevue accordée au « Parisien », la ministre de l’Éducation nationale s’adresse à deux membres du gouvernement, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau. Elle souligne l’importance de ne pas mélanger la couverture médiatique avec les efforts réels déployés pour progresser dans la gestion du pays. En tant qu’ancienne Première ministre, elle insiste sur cette distinction essentielle.
Elisabeth Borne réagit face à Gérald Darmanin et Bruno Retailleau
La ministre Elisabeth Borne a exprimé son désaccord avec certains de ses collègues du gouvernement concernant la question du port du voile dans le domaine sportif. Elle a souligné dans une interview accordée au Parisien le samedi 22 mars qu’elle n’accepte aucun conseil sur les questions relatives à la laïcité. Cette prise de position fait suite à des divergences avec les ministres de la Justice et de l’Intérieur.
Une approche globale nécessaire selon Borne
« Je pense qu’il est nécessaire d’interdire le port de signes religieux lors des compétitions sportives. Cependant, pour aborder ce sujet correctement, il est essentiel d’envisager une approche globale du problème », déclare-t-elle. Elisabeth Borne insiste sur l’importance d’aller au-delà des simples interdictions pour contrer l’influence grandissante de certains courants idéologiques dans la société. Elle critique ce qu’elle appelle le « bruit médiatique » qui ne reflète pas l’engagement réel pour le progrès du pays et dénonce les « réponses simplistes et slogans faciles ». Selon elle, il est crucial de représenter ce « bloc central » qui rejette les solutions trop simplistes.
Polémique autour de l’annulation d’une commande
La discussion autour de l’annulation d’une commande de 800 000 exemplaires d’une version revisitée du conte La Belle et la Bête, destinée aux élèves de CM2 avec des illustrations du dessinateur Jul, a suscité des controverses. Elisabeth Borne considère les accusations à son encontre comme « diffamatoires », mais elle ne désire pas porter plainte. De son côté, Jul, le dessinateur, a exprimé son mécontentement, qualifiant la décision de « politique » et l’accusant de « censure » pour des « raisons fallacieuses » selon lui.