Le lundi 31 mars, le verdict concernant le procès relatif aux assistants parlementaires européens associés au Rassemblement national sera rendu par la justice. Il est possible que Marine Le Pen soit condamnée et se voie interdire de se présenter à l’élection présidentielle prévue pour 2027.
Lundi 31 mars, le tribunal judiciaire de Paris deviendra le théâtre où se décidera l’avenir politique de Marine Le Pen. Elle est accusée d’avoir détourné des fonds publics dans le cadre de l’affaire concernant les assistants parlementaires. Une possible condamnation pourrait la rendre inéligible dès l’annonce de la décision, ce qui l’empêcherait de concourir à la future élection présidentielle. Malgré ces enjeux, elle maintient une attitude sereine, déclarant : « mon cas personnel n’aura aucune influence sur notre capacité à défendre les Français« .
Tension au sein du parti
Sous cette apparence de calme, l’entourage de Marine Le Pen est en réalité en proie à l’inquiétude. « On est tous suspendus au jugement du 31 mars« , confie une députée du Rassemblement National. Pour l’instant, l’idée qu’elle puisse être empêchée de participer à la future présidentielle reste un sujet évité. « Il y a une part de déni (…) personne ne veut croire que Marine Le Pen puisse être empêchée« , relate un autre député du parti. En interne, bien que ce soit murmuré, le nom de Bardella est évoqué comme successeur potentiel. Néanmoins, face aux caméras, il esquive la question. « Elle ne sera pas inéligible« , affirme avec assurance le président du parti. Lundi, il prendra place au Parlement européen de Strasbourg.
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