Le deuxième procès concernant cette affaire est programmé pour se dérouler en 2026, avec un verdict attendu pour la période estivale.
Le délai de 10 jours alloué pour contester un jugement s’est maintenant écoulé. Suite aux jugements prononcés le 31 mars dernier concernant l’affaire des assistants parlementaires du Front National (désormais Rassemblement National), seulement 13 des 25 individus condamnés ont choisi de faire appel, comme l’a dévoilé une source judiciaire à France Télévisions ce vendredi 11 avril. Parmi les personnes ayant interjeté appel, on trouve la dirigeante du parti Marine Le Pen, ainsi que Louis Aliot, actuellement vice-président du mouvement et maire de Perpignan, et Julien Odoul, d’après nos sources. Il est également confirmé par une source judiciaire citée par 42mag.fr que le Rassemblement National, en tant qu’entité juridique, a décidé de porter l’affaire en appel.
Condamnations et appels
Le 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris avait sanctionné Marine Le Pen avec une peine d’inéligibilité pour une durée de cinq années, applicable immédiatement, en plus d’une peine d’incarcération de quatre ans dont deux ans avec sursis et placement sous surveillance électronique. De son côté, le maire de Perpignan, Louis Aliot, avait reçu une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont six mois fermes aménagés sous bracelet électronique, ainsi que trois ans d’inéligibilité, mais sans effet immédiat pour cette dernière sanction.
Il a été communiqué par la cour d’appel de Paris que le procès en appel se déroulera en 2026, avec un verdict attendu durant l’été.