« Nous sommes sur le point de présenter une nouvelle motion de censure dans les jours à venir, » a déclaré Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise. De son côté, Sébastien Chenu, le vice-président du Rassemblement national, demande des réductions budgétaires « concernant l’immigration et les dépenses de l’État ».
Un projet budgétaire ambitieux pour 2026
Le gouvernement envisage de présenter un effort budgétaire additionnel de 40 milliards d’euros pour l’année 2026. Cette proposition, si elle est confirmée, pourrait inciter le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI) à envisager une motion de censure contre l’exécutif, selon les déclarations de leurs dirigeants ce lundi 14 avril. Éric Lombard, le ministre de l’Économie, a précisé dimanche que cette réduction budgétaire serait principalement réalisée grâce à des économies. Cette stratégie vise à réduire le déficit public à 4,6 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2026.
Inquiétudes des partis d’opposition
Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, a exprimé ses préoccupations sur Europe 1 et CNews. Selon lui, si le gouvernement demande aux citoyens de faire de nouveaux sacrifices sans réduire ses propres dépenses, notamment en matière d’immigration, de fonctionnement de l’État et des collectivités locales, le RN se préparera à une action de censure contre ce projet.
La France insoumise prête à agir
Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise, a également fait part de ses intentions sur BFMTV et RMC. Il a déclaré que son parti est prêt à déposer une nouvelle motion de censure dans les prochains jours. Cependant, Bompard a insisté sur le fait que la LFI ne soumettra cette motion que s’il existe une certitude de soutien suffisant parmi les députés de gauche, suggérant ainsi un appel à la solidarité des socialistes.