Marine Le Pen n’avait pas souhaité discuter d’une éventuelle alternative pour l’élection présidentielle au cas où sa condamnation à l’inéligibilité serait maintenue lors de l’appel.
Un passage de flambeau possible en 2026
Selon une annonce relayée par 42mag.fr le lundi 14 avril, Marine Le Pen envisagerait de céder la place à Jordan Bardella pour l’élection présidentielle dès septembre 2026, si sa condamnation à une peine d’inéligibilité est maintenue en appel. Cette information, d’abord dévoilée par Le Figaro, a été confirmée par plusieurs proches de la dirigeante du groupe RN à l’Assemblée nationale. Jusqu’à récemment, Marine Le Pen n’était pas disposée à envisager une alternative pour la prochaine échéance présidentielle.
Un congrès décisif pour l’avenir du parti
Le mois de septembre 2026 sera marqué par un Congrès visant à renouveler les structures du Rassemblement National. L’organisation de cet événement a été décidée il y a environ un mois et demi, bien avant la condamnation de Marine Le Pen, selon les explications du trésorier du parti. Dans le cas où la condamnation de Marine Le Pen serait confirmée en appel, ce Congrès apportera également une validation officielle à la candidature de Jordan Bardella pour l’élection présidentielle de 2027.
Conséquences possibles d’une décision en appel
Si la cour d’appel réitère la condamnation de Marine Le Pen, la transition vers Jordan Bardella se ferait sans attendre un éventuel pourvoi en cassation, procédure que Marine Le Pen envisage d’entreprendre.
Scénario d’une dissolution et candidature aux législatives
Si une dissolution de l’Assemblée nationale devait se produire, Jordan Bardella se porterait candidat aux législatives pour remplacer Marine Le Pen, devenue inéligible. Le 31 mars dernier, Marine Le Pen avait été condamnée en première instance à une peine de cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate dans le cadre de l’affaire des assistants du Front national au Parlement européen. Après avoir interjeté appel, elle bénéficie de la présomption d’innocence qui rétablit temporairement sa capacité à être élue.