« Si elle ne pouvait pas se présenter demain, je crois pouvoir affirmer que je représenterai sa candidature, » a affirmé le président du RN, samedi, dans une interview au « Parisien ».
Bardella se projette vers la présidentielle
C’est la première occasion où Jordan Bardella envisage sérieusement de se positionner comme un potentiel candidat à la présidence. Le chef du Rassemblement national a laissé planer l’éventualité, le samedi 26 avril, d’entrer dans la course à l’Élysée pour 2027, si Marine Le Pen se voit interdire de candidature après l’appel. Il a déclaré au Parisien : « Si elle était empêchée, je vous dirais que je serais son candidat. » Toutefois, il a précisé qu’il n’y a, pour l’instant, « aucune ambiguïté quant à Marine Le Pen étant ma candidate. »
Une préparation active
Traditionnellement envisagé comme le choix naturel du RN pour le poste de Premier ministre, Jordan Bardella affirme qu’il « travaille » et se « prépare ». Il a souligné que « les qualités requises pour être Premier ministre ou candidat à la présidentielle sont très proches. » Il explique avoir fait siennes depuis plusieurs mois les missions de « rassembler, écouter et comprendre les Français, » tout en confirmant sa collaboration étroite avec Marine Le Pen : il compte « continuer de travailler en tandem avec elle. »
Planification au sein du RN
Des proches de Marine Le Pen indiquent qu’elle serait prête à céder sa place à Jordan Bardella pour l’élection présidentielle dès septembre 2026, si son inéligibilité est maintenue en appel. Elle n’attendrait pas la décision de la Cour de cassation, qu’elle compte solliciter. Ce moment coïnciderait avec le prochain congrès du parti, lequel pourrait servir comme tremplin pour lancer la candidature de son protégé.