L’élu est accusé, entre autres, de « corruption » et de « favoritisme ». Jusqu’à présent, il lui était défendu de se rendre dans la ville du Barcarès en raison de son contrôle judiciaire.
Modification du contrôle judiciaire d’Alain Ferrand
Alain Ferrand, maire du Barcarès, a vu les conditions de son contrôle judiciaire évoluer, lui permettant à nouveau de se rendre dans sa commune, comme l’a rapporté "ici Roussillon" le mercredi 30 avril. Inculpé pour des faits allant de la "corruption" au "favoritisme", il était jusque-là interdit de séjour au Barcarès. Cependant, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a récemment amendé ces dispositions, lui rendant l’accès à sa ville.
Grâce à cette révision, Alain Ferrand a présidé le conseil municipal du mardi 29 avril, une première depuis un an. Précédemment détenu pendant sept mois, il avait été libéré sous contrôle judiciaire, comprenant une interdiction spécifique de se rendre au Barcarès. Plus tôt en janvier, il avait dû se résoudre à utiliser un hologramme pour adresser ses vœux aux résidents.
“La chambre d’instruction a permis à M. Ferrand de remplir ses fonctions de maire, ce qui constitue simplement l’exercice de ses droits”, a déclaré son avocat, Me Phung, à "ici Roussillon". “Le code de procédure pénale empêche les juges français d’empêcher une personne de remplir un mandat électif avant une condamnation définitive et une peine d’inéligibilité”, a-t-il ajouté. Me Phung a conclu en affirmant que “le contrôle judiciaire imposé était totalement illégal”.