Le créateur de Smartbox mentionne des « motifs de sécurité » qui l’empêchent d’assister à la commission. Il est passible de deux ans de prison et d’une amende de 7 500 euros.
Pierre-Edouard Stérin, milliardaire de confession catholique, ne s’est pas présenté à son rendez-vous avec la commission d’enquête sur l’organisation des élections prévu mercredi 14 mai à 11h, comme l’a rapporté 42mag.fr depuis les lieux. Une nouvelle convocation est fixée à mardi 20 mai, à 11h. En cas de défection, le procureur sera informé.
Le créateur de Smartbox, qui s’identifie comme libertarien et conservateur, a mentionné des « raisons de sécurité », selon Thomas Cazenave, député et président de la commission. Cet ancien ministre sous Macron a exprimé son regret face à cette absence et a organisé une réunion avec les membres de la commission pour décider des mesures à prendre. En ne répondant pas à l’appel, Pierre-Edouard Stérin risque 2 ans de prison et une amende de 7 500 euros.
Création de la commission
Lancée à l’automne 2024, peu après que le journal L’Humanité a dévoilé le projet politique nommé Périclès, initié par Pierre-Edouard Stérin, cette commission d’enquête a débuté ses auditions en janvier 2025. Le projet Périclès, signifiant « Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes », vise à promouvoir une « bataille culturelle » orientée à droite. La commission a pour mission d’examiner les éventuels dysfonctionnements des élections, tout en abordant la question des sondages pendant les périodes électorales, dans le but de proposer une « réglementation de leur utilisation », afin de garantir l’intégrité des scrutins.