Jean Tiberi, qui a exercé les fonctions de maire de Paris entre 1995 et 2001, est décédé dans la matinée du mardi 27 mai. Il avait été un collaborateur de confiance de l’ancien président Jacques Chirac.
Jean Tiberi, bien que d’ascendance corse, était un authentique Parisien, résidant place du Panthéon, à quelques encablures de la mairie du 5e arrondissement qu’il dirigea à partir de 1983. Ce territoire est demeuré sous son contrôle plus de trois décennies. Le mardi 17 mai au matin, de nombreux habitants de Paris se souviennent d’un homme à l’écoute et proche des citoyens.
Sa carrière politique débute dans l’ombre de Jacques Chirac. Il occupe le poste de secrétaire d’État dans le gouvernement de ce dernier, avant de devenir son principal adjoint à la mairie de Paris. Lorsque la droite conquiert l’Élysée en 1995, sa trajectoire prend un tournant décisif : il est élu maire de la capitale.
Controverses et réminiscences
Cependant, il se retrouve rapidement mêlé à plusieurs scandales. Il est notamment condamné pour avoir frauduleusement inscrit des milliers de personnes sur les listes électorales. À l’approche des élections municipales de 2001, son désaccord avec Jacques Chirac devient public, et les divisions au sein de la droite favorisent l’ascension de la gauche.
Anne Hidalgo se rappelle qu’il fut l’un des premiers à initier des mesures pour limiter la circulation automobile sur les quais de la Seine, participant ainsi à la métamorphose urbaine de Paris. Des livres de condoléances seront mis à disposition à l’hôtel de ville en hommage à cette figure emblématique de la droite parisienne.
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