Le chef du groupe des députés socialistes s’était placé en troisième place à l’issue du premier tour, obtenant un score inférieur à 18% des suffrages exprimés.
Les équilibres politiques se clarifient à l’approche du vote interne prévu pour le 5 juin. « Par franchise et transparence, dans les Landes, je voterai pour Olivier Faure », affirme Boris Vallaud, chef des députés socialistes, lors d’un entretien accordé au Monde publié dimanche 1er juin. Avec 17,41 % des suffrages obtenus au premier tour, Boris Vallaud précise néanmoins qu’il ne s’agit pas pour lui d’accorder un « blanc-seing » ni une « carte blanche ». L’élu landais souligne avoir reçu de la part d’Olivier Faure « des promesses fermes » sur plusieurs points. Il ajoute également qu’il ne se range « dans aucun camp ».
Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, qui ont chacun remporté respectivement 42,21 % et 40,8 % des voix lors de la première phase du scrutin, espéraient tous deux recueillir les soutiens de Boris Vallaud. Ce dernier a néanmoins insisté sur son attachement « à la liberté des militants, ce qui l’empêche d’imposer une consigne de vote ». Le courant auquel il appartient, Unir, avait d’ailleurs déjà indiqué que ses membres étaient libres de choisir leur bulletin. Dans son entretien au Monde, Boris Vallaud se présente aussi comme le « garant » de la diversité au sein du parti, affirmant que « le PS ne saurait se faire sans Nicolas Mayer-Rossignol, sans Carole Delga, sans Johanna Rolland » et que « nul ne pourra proclamer sa victoire le 5 juin ».
Le député landais, qui se revendique comme un candidat de « la réconciliation » dans un parti toujours divisé depuis le dernier congrès éprouvant tenu à Marseille en 2023, souhaite donc préserver à la fois la cohésion de son mouvement et l’unité générale du PS. Il déclare : « Le PS doit cesser de ne s’adresser qu’à lui-même pour aller à la rencontre des Français », ajoutant que « le PS doit renouer avant tout avec les classes populaires et les classes moyennes ».