Lundi, Philippe Ballard, qui occupe les fonctions de porte-parole du Rassemblement National ainsi que de député représentant le département de l’Oise, est venu participer à l’émission « 8h30 42mag.fr » en tant qu’invité.
Un an après leur triomphe aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale, le Rassemblement national organise une « célébration de la victoire » dans le département du Loiret, prévue le lundi 9 juin. Philippe Ballard, porte-parole du RN, évoque sur 42mag.fr « un immense rassemblement populaire visant à fêter ce résultat historique » obtenu lors du scrutin européen. En effet, le Rassemblement national s’est imposé en tête de ce vote qui a eu lieu le 9 juin 2024, atteignant 31,37 % des suffrages. Peu après, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale.
« Nos idées continuent de gagner du terrain depuis un an », affirme le député RN de l’Oise, qui exhorte à une « nouvelle dissolution » du Parlement un an après la précédente. « Nous sommes la seule force crédible pour diriger le pays », insiste le porte-parole du RN. Avec ses 123 députés (y compris 3 apparentés) dans l’hémicycle, le Rassemblement national constitue le principal groupe d’opposition. « La commission nationale d’investiture travaille sans relâche pour présenter des candidats dans toutes les circonscriptions au cas où une dissolution serait décidée à l’automne prochain », ajoute le député de l’Oise.
Invitations lancées à Viktor Orban, Matteo Salvini et Santiago Abascal…
Au sein du Parlement européen, les élus du RN font partie du groupe Les Patriotes, qui regroupe 85 membres sur un total de 720 députés. Philippe Ballard rejette cependant l’étiquette d’extrême droite pour ce groupe. Pour cette « célébration de la victoire », le Rassemblement national a convié Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, avec qui « des divergences d’opinions peuvent exister », nuance Philippe Ballard. Sont également invités Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres italien, Santiago Abascal, chef de file du parti espagnol Vox, ainsi que les responsables des formations politiques alliées venant de République tchèque, Grèce, Pologne, Estonie et Belgique.