Ces derniers mois, on a observé une série d’agressions à l’arme blanche survenues aux alentours ainsi que directement à l’intérieur des établissements scolaires. Cette recrudescence d’actes violents représente une problématique complexe, dont la prévention s’avère particulièrement délicate.
Les agressions au couteau se multiplient dans et aux abords des écoles. En mars dernier, à Nîmes (Gard), un collégien a été poignardé à trois reprises par un autre adolescent âgé de 16 ans. Un mois plus tard, une nouvelle attaque au couteau a causé la mort d’une personne et blessé trois autres dans un lycée de Nantes (Loire-Atlantique).
« On ne devrait pas risquer sa vie en exerçant son métier »
Ces actes de violence à l’arme blanche suscitent une vive inquiétude parmi les enseignants. « Personne ne devrait mourir à cause de son travail dans l’Éducation nationale, mais il est également essentiel de trouver un juste équilibre pour éviter que les établissements scolaires ne ressemblent à des forteresses », a déclaré Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, dans une interview accordée à 42mag.fr mardi 10 juin, suite au meurtre d’une surveillante poignardée devant un collège. Quelles mesures peut-on prendre face à ce phénomène ? En réaction à l’attaque fatale survenue à Nantes, le Premier ministre François Bayrou avait annoncé un renforcement des contrôles inopinés ainsi que des fouilles des sacs à l’entrée des établissements scolaires.
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