Les organisations caritatives manifestent leur préoccupation suite à la mention, dans un document émanant de l’Inspection générale des finances, d’une possible limitation des avantages fiscaux liés aux dons, ce qui permettrait à l’État de réaliser une économie de 450 millions d’euros. Cette augmentation potentielle de la fiscalité sur les dons ne semble pas être acceptée par les Français sondés à ce sujet.
Apporter un soutien aux familles en les aidant à remplir leurs paniers alimentaires. Les opérations de distribution de nourriture peuvent continuer, notamment grâce à vos contributions : aujourd’hui, les dons bénéficient de déductions fiscales pouvant atteindre 75 %. Par exemple, pour un don de 100 euros destiné à offrir des repas, votre dépense effective ne sera en réalité que de 25 euros.
La ministre des Finances dément tout projet en cours
Cependant, un rapport suggère une baisse de ce taux à 66 %, ce qui signifie que pour un même don, la somme réellement dépensée atteindrait 33 euros. Face à cette hypothèse, la générosité des Français pourrait-elle diminuer ? « Je cesserais complètement de faire des dons », confie un habitant du quartier. « Ça m’énerve que, encore une fois, l’État cherche à nous ponctionner davantage », regrette une autre personne. Cette coupe pourrait avoir des conséquences immédiates : le président de la Fondation pour le Logement, une organisation qui lutte contre le mal-logement et qui finance 97 % de ses actions grâce à la bienveillance du public, se dit très préoccupé. « Les effets se ressentiraient sans délai », prévient Christophe Robert, délégué général de cette association.
Interrogée ce vendredi matin par France Télévisions, la ministre des Finances précise qu’il ne s’agit pour l’instant que d’un rapport interne de travail et que ce n’est pas une piste envisagée par le gouvernement à ce jour.
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