Volodymyr Zelensky sera escorté par une délégation qui comprendra notamment Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique et le chancelier allemand, lors d’une visite à Washington prévue pour le lundi 18 août. L’Europe cherche à exprimer son soutien à l’Ukraine face à Donald Trump.
Cette section provient d’une retranscription partielle du reportage mentionné ci-dessus. Pour visionner l’intégralité du reportage, cliquez sur la vidéo.
Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le secrétaire général de l’OTAN et la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen : toutes et tous accompagneront Volodymyr Zelensky, lundi 18 août, à la Maison Blanche (Washington, États‑Unis), afin d’évoquer une éventuelle entente de paix. Dimanche après-midi, ils se sont réunis par visioconférence pour préparer un front commun entre ce que l’on appelle la coalition des « volontaires » et les Ukrainiens. « L’objectif de cette réunion doit porter sur les garanties de sécurité que nous exigeons, les prochaines étapes et l’organisation de la prochaine rencontre avec le président Poutine », a affirmé Emmanuel Macron.
Ainsi, Zelensky ne se présentera pas cette fois-ci face à Donald Trump isolé. Lors de leur dernière rencontre, en février, l’échange s’était soldé par un fiasco et une humiliation du président ukrainien. « Vous devriez être plus reconnaissant. Laissez-moi vous le dire, vous n’avez pas les cartes en main. Avec moi, vous les avez ; sans moi, vous n’avez rien », avait notamment lancé Trump.
Les Européens ne veulent pas laisser à Washington seule la gestion de l’après-guerre
Après le sommet tenu en Alaska vendredi, peu d’éléments ont filtré sur les discussions avec Vladimir Poutine, hormis d’éventuelles concessions territoriales offertes à la Russie. Zelensky refuse catégoriquement cette idée. « La Russie n’arrive toujours pas à conquérir la région du Donetsk. Poutine n’y arrive pas depuis 12 ans. Et la constitution de l’Ukraine rend impossible d’abandonner ces territoires », a-t-il commenté.
Tout en saluant l’implication de Donald Trump, qui a proposé des garanties de sécurité aux Ukrainiens en cas d’accord de paix trouvé, les Européens ne souhaitent pas laisser Washington porter seul la responsabilité de l’après-guerre. « Nous saluons la volonté du président Trump de contribuer à des garanties de sécurité similaires à celles prévues à l’article 5 pour l’Ukraine. Et la coalition des volontaires, y compris l’Union européenne, est prête à faire sa part », a commenté Ursula von der Leyen.
Malgré d’importants progrès avec la Russie soulignés par Donald Trump, Washington a évoqué la possibilité d’imposer de nouvelles sanctions en l’absence d’accord. Le but est de faire pression sur Vladimir Poutine, qui semble encore refuser la perspective d’une rencontre tripartite.