Le chef du groupe des députés macronistes n’occulte pas ses ambitions présidentielles et entend porter, lors du prochain scrutin, la question de la GPA éthique au débat public.
Des responsables du mouvement Renaissance ont confié à 42mag.fr, le jeudi 21 août, que Gabriel Attal, qui ne cache pas ses ambitions pour 2027, pousse le parti qu’il dirige à étudier la légalisation d’une GPA éthique.
Cette orientation s’inscrit dans une nouvelle convention thématique lancée cet été, axée sur les « nouvelles fragilités ». Elle aborde divers sujets tels que les mères célibataires, les configurations familiales modernes, la pauvreté, l’exclusion et la lutte contre la solitude. « Gabriel Attal ne veut pas de tabou dans nos réflexions, sans préjuger de nos décisions », assure à 42mag.fr l’un des cadres.
Un cadre conventionnel et des conclusions attendues pour l’automne
Les participants à cette convention présenteront leurs conclusions à l’automne. Renaissance se prononcera ensuite sur la GPA éthique. À ce stade, Gabriel Attal ne prévoit pas de déposer une proposition de loi. Renaissance envisage toutefois de porter le débat lors de la prochaine élection présidentielle.
La GPA éthique « fait vraiment partie de ses convictions personnelles très fortes » de l’ancien Premier ministre, aujourd’hui secrétaire général de Renaissance, assure un cadre du parti qui défend une « mesure de natalité ». Cette source évoque plusieurs enjeux liés à la gestation pour autrui, aussi appelée « maternité de substitution » : « l’égalité des droits et les questions démographiques et d’infertilité ».
La GPA éthique désigne une gestation encadrée par la loi, où une femme accepte de porter un enfant pour autrui, sans contrepartie financière.