« Uniquement le drapeau tricolore bénéficie d’une place officielle », a affirmé samedi le ministre de l’Intérieur démissionnaire.
Il a affiché sa fermeté. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a lancé, samedi 20 septembre, un avertissement destiné aux maires qui prévoyaient d’apposer un drapeau palestinien sur la façade de leur mairie, lundi, afin de marquer la reconnaissance par la France d’un État palestinien. « La façade d’une mairie n’est pas un panneau d’affichage. Seul le drapeau tricolore a droit de cité », a-t-il déclaré au cours d’une visite à la Fête de la Pomme, à Epreville-en-Lieuvin (Eure).
« S’il le faut, nous défèrerons leur décision au tribunal administratif », a-t-il averti. « Cela m’est arrivé à Nice pour faire retirer un drapeau israélien », a-t-il rappelé. « Il n’y a pas deux poids, deux mesures : il y a une ligne. Et quand on a une ligne, on la tient pour les uns comme pour les autres », a-t-il conclu.
Le ministère a demandé aux préfets de s’opposer à la pose de drapeaux palestiniens sur les mairies le 22 septembre. « Le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements », fait-il valoir.