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Accueil » Politique » France » Reconnaissance de leur État par la France: six Palestiniens témoignent
France Politique

Reconnaissance de leur État par la France: six Palestiniens témoignent

David BensoussanPar David Bensoussan26 septembre 2025
:
    Témoignages




  



  




  
  "C'est comme si le monde commençait à se réveiller" : six Palestiniens confient ce que représente pour eux la reconnaissance de leur Etat par la France
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Qu’ils se trouvent en Cisjordanie, réfugiés à l’étranger ou bloqués à Gaza, ces Palestiniens se retrouvent face à un dilemme partagé à l’approche du 22 septembre : d’un côté la gratitude envers ce geste diplomatique tant attendu, et de l’autre l’inquiétude qu’il n’apporte pas de changement à la guerre que mène Israël.

Après environ deux mois d’attente, la promesse trouve son chemin vers la réalité. Il sera 21 heures, lundi 22 septembre, lorsque Emmanuel Macron s’adressera à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Devant ses homologues venus du monde entier, le président français officialisera la reconnaissance de l’État de Palestine. Comme la Belgique ou le Canada, la France rejoindra près de 150 États qui reconnaissent déjà un État palestinien.

Un « grand pas en avant », un « acte de justice », « une question de dignité »… Telle est la tonalité employée par les partisans de cette démarche. Dans les échanges qui suivent, six Palestiniens, qu’ils se trouvent à Gaza, en Cisjordanie occupée ou parmi les réfugiés en Europe, confient à 42mag.fr leurs sentiments et leurs attentes à l’approche de cette annonce officielle, entre espoir et incertitude, impatience et prudence.

Sommaire

Toggle
  • Saleh al-Hams, médecin dans la bande de Gaza
  • Mohammad Hesham Huraini, activiste et journaliste en Cisjordanie occupée
  • Salma Kaddoumi, journaliste et photographe dans la bande de Gaza
  • Maisara Mukhaimar, chercheur en biologie, aujourd’hui à Nantes
  • Haifa Hassouna, enseignante-chercheuse dans la bande de Gaza
  • Nael el-Tounesi, conseiller en relations internationales réfugié en Suède

Saleh al-Hams, médecin dans la bande de Gaza

Saleh al-Hams s’exprime principalement par messages vocaux, une habitude chez les habitants de la bande de Gaza lorsque la connexion internet est capricieuse. À 52 ans, ce médecin dirige les services infirmiers de l’hôpital européen de Gaza, situé à Khan Younès, au sud du territoire. Son établissement, touché par des bombardements israéliens, « a besoin d’encore trois mois avant de pouvoir relancer certains soins ». Israël affirme que des tunnels du Hamas se trouvent sous l’hôpital, ce qui justifie ces attaques. Sur place, « il n’y a ni électricité, ni eau, ni évacuation des eaux usées », décrit Saleh al-Hams. Évacué vers Deir al-Balah avec sa famille, il poursuit néanmoins son travail dans d’autres hôpitaux.

Autour de lui, la question de la reconnaissance de l’État de Palestine par la France ne semble pas vraiment être au centre des préoccupations. « On parle surtout des souffrances, des évacuations des zones du Nord, de la faim, de l’absence d’eau », énumère le médecin. À l’heure où il se confie, les évacuations s’intensifient en réaction à l’opération terrestre israélienne dans la ville de Gaza, et la région est déjà en état de famine. « La principale préoccupation pour tout le monde, c’est l’arrêt de cette guerre », affirme-t-il. Quant à la décision française, Saleh al-Hams se dit partagé.

« Je serais heureux si cette annonce change vraiment le cours des choses sur le terrain. Mais cette reconnaissance n’aura pas de valeur si le conflit continue sans relâche. »

Saleh al-Hams

à 42mag.fr

Face à l’immensité des destructions à Gaza et au spectre d’une éventuelle annexion de la Cisjordanie, le médecin regrette que cette annonce arrive tard. En 1988, lorsque Yasser Arafat proclamait l’État de Palestine, et plus tard avec l’émergence de l’Autorité palestinienne, la France avait déjà été pointée comme témoin des enjeux. Pour Saleh al-Hams, la France a désormais une mission claire : « exercer une pression diplomatique sur les États‑Unis pour qu’ils mettent fin à cette guerre menée par Israël ».

Mohammad Hesham Huraini, activiste et journaliste en Cisjordanie occupée

« Il y a eu une attaque il y a trois jours », raconte Mohammad Hesham Huraini depuis son village de Tuwani, en Cisjordanie occupée. Il décrit l’arrivée récente de colons israéliens sur les terres de son oncle, un phénomène qui prend de l’ampleur et s’accompagne, la plupart du temps, de violences physiques. « Des colons nous ont attaqués, mes cousins ont été battus », affirme ce jeune Palestinien de 22 ans, avec des images à l’appui. « Le harcèlement, les attaques, le nettoyage ethnique… tout cela est quotidien. »

Lorsque la France a annoncé sa reconnaissance prochaine de l’État palestinien, Huraini a été submergé par « un mélange d’émotions ». « Des personnes que je connais ont été tuées ou blessées. Après des années, le monde semble s’éveiller », confie-t-il. Pour lui, cette décision est « un grand pas en avant », l’une de ces annonces qui « pourraient faire bouger les choses ». « Nous commençons à espérer retrouver notre pays, être reconnus et peser davantage sur la scène politique ». Mais il déplore la lenteur de la communauté internationale : « Aujourd’hui, on attend que davantage de personnes soient tuées pour prendre des mesures sérieuses », juge-t-il, et il estime qu’il faut aller plus loin.

« Nous avons besoin que la France impose des sanctions, notamment contre Benyamin Netanyahou pour les crimes de guerre à Gaza. »

Mohammad Hesham Huraini

à 42mag.fr

À l’approche de cette reconnaissance, l’activiste espère que « ce sera le début d’un vrai changement pour nous ». Toutefois, il demeure prudent: « Le monde nous donne l’impression qu’il ne se soucie pas beaucoup des êtres humains en Palestine ». Il appelle à des mesures plus fermes et plus rapides pour avancer.

Salma Kaddoumi, journaliste et photographe dans la bande de Gaza

Après plus de vingt heures d’évacuation, Salma Kaddoumi, son frère et ses enfants ont pu rejoindre Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza. La famille a dû fuir Gaza-ville à l’annonce d’une vaste opération terrestre et a vécu un 23e déplacement forcé pour ses neveux. Malgré l’épuisement, la journaliste remercie la France pour son soutien à la Palestine, notamment depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. « Il y a eu des opérations d’évacuation, et aujourd’hui cette reconnaissance est une excellente initiative de la part de la France », précise-t-elle.

« Cela montre que nous ne sommes pas seuls, que des gens ne nous regardent pas mourir en silence. La France comprend ce que nous vivons. »

Salma Kaddoumi

à 42mag.fr

Salma Kaddoumi est convaincue que cette décision renforcera les liens entre son pays et la France. Elle espère une coopération accrue dans des domaines comme l’éducation, le commerce et la reconstruction de Gaza. « Je n’oublierai jamais ce que la France fait pour la Palestine », affirme-t-elle.

Elle est convaincue que cette reconnaissance contribuera à approfondir les relations bilatérales et à ouvrir des perspectives concrètes pour le peuple palestinien, tant sur le plan pédagogique qu’économique et humanitaire.

Maisara Mukhaimar, chercheur en biologie, aujourd’hui à Nantes

Maisara Mukhaimar répond sans hésitation, en français impeccable, depuis les laboratoires de l’université de Nantes, où il s’est réfugié en avril. Le chercheur de 50 ans ne tournera pas autour du pot: « Que la France reconnaisse enfin l’État de Palestine est une étape majeure, une étape de justice et un moment charnière de l’histoire », se réjouit-il, originaire du programme Pause qui accueille des chercheurs et artistes en exil.

Quand Macron a annoncé la reconnaissance, le 24 juillet, l’homme de famille a aussitôt informé ses proches encore sous les bombardements dans l’enclave. « Ça bouge ici, ça bouge ici ! », leur a-t-il écrit. « Ce jour-là, j’ai pleuré, parce que la France n’est pas un pays comme les autres. C’est un visage de l’Europe, un poids politique important. D’autres pays vont suivre, j’en suis convaincu », raconte-t-il.

Sa voix se brise un peu lorsqu’il poursuit: « Comprenez que la France va nous redonner une part de justice que nous avons perdue depuis longtemps. De la justice et de la dignité », explique-t-il.

« Rien ne ramènera des vies avec cette reconnaissance. Mais cela nous donne de l’espoir. Au moins un État pense à nous. »

Maisara Mukhaimar

à 42mag.fr

Malgré le décalage horaire (six heures de différence avec New York), Maisara Mukhaimar prévoit de veiller tard ce lundi pour assister à cet instant historique. Sa compagne et leurs deux filles, 18 et 22 ans, ainsi que leur fils de 15 ans, seront à ses côtés. « Nous serons heureux, mais nous ne célébrerons pas. On ne peut pas faire la fête : trop de personnes sont mortes, trop souffrent ». Il prévoit également de rester silencieux et de pleurer peut-être à nouveau lundi.

Haifa Hassouna, enseignante-chercheuse dans la bande de Gaza

Pour Haifa Hassouna, cet espoir est longtemps demeuré un objectif. « J’ai été très surprise en apprenant la nouvelle », se souvient l’enseignante, qui a déjà eu l’occasion de se rendre en France pour des travaux académiques. « Cette reconnaissance compte beaucoup pour moi. » Mais au fil des semaines, son optimisme s’est érodé. « Cela arrive à un moment où nous nous préoccupons surtout de l’eau, de la nourriture et de trouver un abri. Nous devons survivre », déplore-t-elle, mère d’un bébé d’un an et désormais réfugiée dans le sud de l’enclave.

« Cette reconnaissance arrive trop tard. »

Haifa Hassouna

à 42mag.fr

L’universitaire espère néanmoins que cette étape permettra aussi d’exercer une forte pression sur Israël. Elle demeure toutefois lucide: mardi, après l’allocution à New York, elle anticipe peu ou pas d’amélioration immédiate et craint que les violences ne s’intensifient encore après la reconnaissance, les autorités israéliennes n’étant pas favorables à cette décision.

Nael el-Tounesi, conseiller en relations internationales réfugié en Suède

Nael el-Tounesi ne lâche jamais son téléphone: c’est son seul moyen d’obtenir des nouvelles de ses proches encore à Gaza. Aujourd’hui installé en sécurité en Suède, où il poursuit ses missions de conseil en relations internationales, il pense que la reconnaissance française devrait s’accompagner de mesures concrètes. « À mon sens, la France doit suivre sa reconnaissance par des actions tangibles: soutien humanitaire, investissement dans la reconstruction, renforcement des institutions palestiniennes et appui aux mécanismes juridiques internationaux pour protéger les civils », argue-t-il depuis son bureau à Göteborg.

« Que la reconnaissance ne reste pas purement symbolique. »

Nael el-Tounesi

à 42mag.fr

« La France pourrait jouer un rôle constructif en ouvrant des canaux diplomatiques plus larges, en soutenant le développement et en encourageant un processus politique équitable menant à une paix durable », poursuit le Palestinien. En somme, Nael el-Tounesi attend de voir ce que l’après-22 septembre apportera. « Pour moi et mes proches, cette décision pourrait constituer un espoir d’avenir meilleur, mais les défis quotidiens resteront intacts tant qu’aucune amélioration concrète sur la sécurité, l’économie et les services n’aura lieu. »

★★★★★

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David Bensoussan
David Bensoussan
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David Bensoussan est un entrepreneur français et le fondateur webzine 42mag.fr. Il est un passionné des nouvelles technologies. David Bensoussan a commencé sa carrière en tant qu'entrepreneur en 2003. Il a fondé et dirigé plusieurs entreprises et startups, y compris 42mag.fr. Il a aussi travaillé dans le secteur des médias et des technologies de l'information. David est un défenseur de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Il est un fervent défenseur de la liberté d'expression et de la créativité.

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