À l’issue du scrutin moldave, Maia Sandu, présidente, déclare que l’ingérence russe est active, citant l’achat de voix et la diffusion de désinformation sur les réseaux sociaux. L’opposition pro-russe, conduite par Igor Dodon, appelle à la mobilisation malgré les tensions et les soupçons de manipulation électorale.
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En sortant du bureau de vote ce dimanche 28 septembre, Maia Sandu, la présidente moldave, affirme que le scrutin est entaché d’influences en provenance de Moscou.
Pour une journaliste d’investigation, il n’existe aucun doute sur cette ingérence. Son média a capté des agents distribuant des fonds à des manifestants au bénéfice de formations pro-russes. Elle raconte :« Ces individus perçoivent des fonds d’une banque russe, la Commerzbank. Cette banque est reliée au ministère russe de la Défense et fait l’objet de sanctions internationales. »
Les autorités moldaves affirment que Moscou a injecté des centaines de millions d’euros dans l’achat de suffrages, ainsi que dans la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur Telegram.
Une opposition engagée malgré les tensions
À la tête du Bloc pro-russe, l’ancien président Igor Dodon appelle à la mobilisation pour le lundi 29 septembre, quoi qu’il advienne : « Il est désormais clair que nous, l’opposition, allons remporter ces élections législatives. Nous ne devons pas laisser votre vote être annulé. » déclare-t-il lors d’un point de presse.
Les autorités moldaves affirment avoir neutralisé plusieurs tentatives d’attaque visant le vote aujourd’hui. Moscou, de son côté, dément toute ingérence pendant la campagne électorale.