Le chef de l’État réclame que les auteurs de telles menaces ou de tels actes soient rapidement poursuivis par le système judiciaire.
Une mise au point officielle. Dans un message publié sur son compte X le dimanche 28 septembre, Emmanuel Macron, le président de la République, est revenu sur les réactions suscitées par le fonctionnement de l’appareil judiciaire à la suite de la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans le dossier du financement libyen de sa campagne de 2007. « Les décisions de justice peuvent être commentées ou critiquées dans le débat public, mais toujours dans le respect de chacun », a écrit le chef de l’État, ajoutant que « les attaques et menaces de mort, anciennes ou récentes, contre plusieurs magistrats sont inadmissibles ».
Deux enquêtes « distinctes » ont été ouvertes à la suite de « messages menaçants » visant la présidente du tribunal qui a condamné Sarkozy et ordonné son incarcération prochaine, a indiqué vendredi le parquet de Paris à l’AFP. Plus tôt dans l’après-midi, l’Union syndicale des magistrats (USM) avait annoncé avoir signalé ces faits à la justice, évoquant des « menaces de mort ou de violences graves ».
Dans son message de dimanche, Emmanuel Macron affirme avoir « demandé au ministre de la Justice et au ministre de l’Intérieur, dès leur survenance, que leurs auteurs soient identifiés pour être très rapidement poursuivis ».