À la demande de l’Agence France-Presse, l’accusé a expliqué qu’il avait pris l’initiative de fixer un rendez-vous en ligne avec une femme. Il a assuré ne pas avoir connaissance de sa minorité. Lors de cette rencontre, il affirme avoir été agressé par deux personnes qui lui auraient dérobé ses biens.
Tout juste désigné à la tête des Ecologistes à Marseille, Hassen Hammou a annoncé jeudi 16 octobre sur X qu’il se retirait de ses responsabilités. Le dirigeant est convoqué le 13 novembre devant le tribunal correctionnel pour une affaire de corruption impliquant un mineur. Le parquet a précisé, mercredi, qu’il est poursuivi pour corruption d’un mineur par le biais d’un moyen de communication électronique, information confirmée par La Provence.
Interrogé par l’AFP, le prévenu a expliqué avoir fixé un rendez-vous avec une femme en ligne et a ajouté qu’il n’était pas au courant de sa minorité. Lors de la rencontre, il affirme avoir été agressé par deux personnes qui auraient pris ses biens. Il soutient que ces agresseurs ont été condamnés par la justice pour ces faits. Dans un message publié sur X jeudi, il a confié réaffirmer son innocence et espérer que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire avec impartialité et sérénité.
La situation prend une tournure politique
Membre du bureau politique exécutif du parti, Hassen Hammou a été désigné mardi pour assurer la continuité des Ecologistes dans la coalition de gauche lors des municipales prévues les 15 et 22 mars à Marseille. « Cela se transforme en procès politique », affirme-t-il.
L’adjointe au maire de Marseille en charge de l’environnement, Christine Juste, sollicitée par l’AFP, avait exprimé mercredi son étonnement face à la convocation en justice. Elle a toutefois estimé que l’élu devait se mettre en retrait de ses fonctions, une mesure à laquelle l’intéressé s’était refusé jusqu’à jeudi.







