Face au dossier des airbags défectueux fabriqués par Takata, l’action collective engagée en justice va s’étendre à un nombre important de modèles supplémentaires. Parmi les constructeurs concernés figurent Stellantis, Toyota, BMW et Volkswagen.
Cette section est tirée d’une partie de la transcription du reportage évoqué ci-dessus. Pour regarder l’intégralité, cliquez sur la vidéo.
Après Stellantis, d’autres constructeurs sont impliqués dans l’action collective concernant les défaillances des airbags Takata. La procédure a été élargie à trois autres grands noms de l’automobile (Toyota, BMW et Volkswagen), et elle concerne aussi d’autres modèles du groupe Stellantis. À ce jour, près de 3 000 automobilistes propriétaires de Citroën ont contacté un avocat pour un manque de réactivité dans le remplacement des airbags potentiellement dangereux. Lors de leur déclenchement, ces airbags ont provoqué 18 décès en France.
Les avocats dénoncent également l’absence de voitures de prêt pendant que les airbags sont remplacés en concession. Selon eux, les marques concernées ne respectent pas les règles du jeu. « Elles reproduisent le même comportement. Elles n’offrent pas une information claire, précise et loyale envers les consommateurs. Elles jouent avec les délais », affirme Maître Christophe Léguevaques, avocat représentant les familles de victimes. Pour lui, les sociétés automobiles ont manqué de réactivité.
1,8 million de voitures en circulation en France
À l’heure actuelle, nombre d’automobilistes ignorent encore s’ils sont touchés par ce rappel. Les airbags Takata équipent plus d’1,8 million de véhicules en service en France. Le portail du ministère chargé des Transports permet d’entrer le numéro d’immatriculation du véhicule afin de vérifier avec précision si votre véhicule est concerné.







