Une équipe de l’Université Columbia à New York a inventé un petit accessoire capable de donner un résultat probant en 15 minutes, une avancée rapide qui dépasse toutes les recherches déjà en place.
Une différence sans précédent avec les tests en laboratoire
Au-delà de l’ergonomie de l’outil, l’avantage financier est indéniable : effectuer un test de dépistage du VIH ou de la syphilis avec ce dispositif coûte beaucoup moins cher qu’en laboratoire. L’innovation fraîchement découverte est aisément accessible : pas plus de 30 euros contre 16 000 euros en laboratoire !
Mais les avantages de cette technologie ne s’arrêtent pas à son coût : niveau énergie, le système consommerait moins que ceux utilisés par les médecins puisqu’il est alimenté simplement via la prise Jack du smartphone sur lequel il est branché, un bon point pour le côté écologique donc.
Comment fonctionne l’appareil ? A condition de savoir utiliser un smartphone convenablement, l’utilisation de l’appareil est simple et claire : désinfecter son doigt, prélever à l’aide du matériel fourni une goutte de sang, l’insérer dans le système, lancer l’application et saisir quelques informations, et le tour est fait en seulement cinq étapes, un vrai jeu d’enfant !
L’efficacité du système pourrait sembler douteuse, et pourtant les résultats de diagnostic ont été déclarés « compatibles avec les besoins d’algorithmes cliniques actuels » par la revue médicale Science Translational Medicine.
Il est donc certain que l’appareil rend un service considérable à la médecine et aux patients qui déclarent d’ailleurs en grande majorité préférer faire leur dépistage via cet appareil plutôt que dans un laboratoire.
Des questions subsistent
Bien que l’appareil soit ergonomique et qu’il rende un immense service à l’humanité en rendant le dépistage accessibles à tous, l’Homme est-il prêt à se diagnostiquer avec un smartphone ?
De plus des éléments manquent quant au fonctionnement et aux facteurs qui pourraient influer ou non sur les résultats de l’application : les notifications reçues ou les applications en cours d’utilisation ont-elles un impact sur l’application-test développée par les ingénieurs ? Doit-on effectuer la prise de sang à un moment particulier de la journée ? Combien de fois peut-on utiliser le système ? Tant de questions qui trottent dans la tête de l’homme lambda qui vient de découvrir la médecine, des réponses prochainement ?
Samuel Sia, professeur d’ingénierie biomédicale à l’Université Columbia à New York et surtout principal auteur de cette invention, a quant à lui confiance en son invention : «Cela peut transformer la manière dont les services de santé sont prodigués partout dans le monde».