Diagnostic erroné, absence d’examens importants, infections nosocomiales, dommages résultants de produits de santé défectueux, défaut de précautions prises dans la prise en charge, autant d’erreurs médicales possibles. Hormis quelques exceptions à la règle, ces erreurs peuvent engager la responsabilité d’un praticien, voire d’un établissement de santé, et ce, à tous les stades de l’activité médicale, du diagnostic au suivi du patient en passant par sa prise en charge notamment. Ainsi, pour y voir plus clair, l’erreur médicale se décline en plusieurs catégories. D’un côté la faute de diagnostic, de l’autre la faute technique, mais aussi la faute d’information. Dans tous les cas, encore faut-il que cette mauvaise pratique de la médecine soit reconnue comme telle. Et, pour qu’il y est faute, il faut le prouver, et cela n’est pas une mince affaire. Dans la plupart des cas, le corps hospitalier dans son ensemble se réfugie dans le silence. Alors, comment faire ? Vous avez subi un préjudice et vous voulez des explications.
Défendre et faire valoir ses droits en faisant appel aux services d’un avocat
La loi est bien complexe. De ce fait, il convient de se rapprocher d’un avocat avant toute chose. En effet, qui mieux qu’un avocat peut vous accompagner dans ce combat qu’est le vôtre ? Même si vous compulsez les ouvrages de droits, faîtes des recherches sur le net notamment, lui seul saura vous guider, vous assister.
Disposant de toutes les informations nécessaires et utiles concernant votre dommage, votre avocat pourra alors demander la désignation d’un expert indépendant. Et, vous l’aurez compris, cette étape est cruciale. Il est important de veiller à respecter toutes les étapes, les procédures pour que le dossier soit au complet, au plus juste. Sans quoi, ce sont toutes les démarches à suivre qui seront caduques. Et, le plus important, vous serez accompagné d’un médecin-conseil – proposé par votre avocat – qui sera à vos côtés pour l’expertise.
Selon la situation, les conclusions de l’expertise, votre avocat vous guidera. Lui seul sera à même de savoir s’il vous faut porter plainte devant le Conseil de l’Ordre ou devant la justice et comment réclamer d’éventuelles indemnisations.