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Accueil » Culture » Musique » Interview de Das Racist : « Parfois, j’ai l’impression que ce qu’on fait est inutile »
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Interview de Das Racist : « Parfois, j’ai l’impression que ce qu’on fait est inutile »

Simon BornsteinPar Simon Bornstein29 janvier 2023
Interview de Das Racist : "Parfois, j’ai l’impression que ce qu’on fait est inutile"
Interview de Das Racist : "Parfois, j’ai l’impression que ce qu’on fait est inutile"
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Das Racist, crew rap US déjanté, entre hype et nerd. Le duo, formé de Himanshu Suri (Aka Heems) et Victor Vasquez (Aka Kool A.D), déconstruit les codes du hip-hop : origines indiennes pour Heems, afro-cubaines pour Kool AD et style vestimentaire hybride pour les deux. « Le Raciste » balance aussi des clips de grognards électro-fluo alcoolisés, sans se prendre la tête. Kool AD a migré de son Brooklyn au Lower East Side (Manhattan) pour nous accorder une interview autour de délicieux Dumplings.

Sommaire

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  • Das Racist, ça veut dire les racistes en allemand ?
  • Est-ce que, du coup, tu fais attention à ce que tu dis et à ce que tu fais ?
  • Comment tout a commencé ?
  • Vous allez continuer le groupe ou c’était juste un bon moment ?
  • Vous gagnez de l’argent ?
  • Y’a un leader dans le groupe ?
  • Parle-moi des dessins que tu as fait pour le New Yorker, c’est assez inhabituel pour un rappeur…
  • Tu aimes New York ?
  • La prochaine tournée ?
  • Un nouvel album ?
  • Vous voulez rester dans la musique ?
  • Est-ce que vous avez d’autres projets en dehors de la musique ?
  • Qu’est-ce que t’entends par là ?
  • Qu’est-ce que tu penses de Jay-Z, P.Diddy qui achètent des clubs de basket, créent des lignes de fringues, des parfums et qui sont milliardaires en dollars ?
  • Et Oprah (Winfrey) ?
  • Tu aimes Noam Chomsky ?
  • Dans tes chansons, tu attaches plus d’importance aux paroles ou à la musique ?

Das Racist, ça veut dire les racistes en allemand ?

Non, Das Racist c’est « That’s Racist » mal épelé.  Les gens se plantent la dessus… Je n’ai jamais vraiment fait gaffe au nom du groupe, je m’en suis peu à peu détaché. C’était une blague au départ, un truc que t’entends non-stop à la télé. On voulait aussi faire un clin d’œil à toutes les races et couleurs qui font les Etats Unis. Un nom sympa pour un petit projet. Je ne pensais pas qu’il irait si loin… Maintenant, tout le monde nous connaît sous ce nom, ce n’était pas vraiment prévu… On ne voulait pas provoquer… Moi, je ne suis pas provocateur. J’ai mes opinions, je pense que le racisme est un problème aux Etats Unis et dans le monde… Chez certaines personnes, notre nom provoque des réactions de rejet. Maintenant j’ai l’impression que chacune de mes conversations est une impasse… Surtout avec les blancs… Je ne mesure jamais vraiment la puissance qu’ont les mots…

Est-ce que, du coup, tu fais attention à ce que tu dis et à ce que tu fais ?

Si tu dis ce qu’il y a au fond de toi, tu peux t’exprimer librement. Moi, je ne me suis jamais autocensuré, je sais juste qu’il faut que je fasse attention à ce que je dis, parce qu’apparemment, les gens écoutent. Bon, certains prennent ce que tu dis au pied de la lettre, sans se demander si c’était vraiment ce que l’on voulait dire… Du coup je garde tout le temps ça en tête… « Attention mec, les gens vont sans doute te prendre au sérieux »…

Comment tout a commencé ?

On connaissait les gars de MGMT, ils étaient dans le même collège que nous. Quand ils sont devenus connus on s’est dit, bah, pourquoi pas… A l’époque je rappais pas mal, du coup on s’est mis à bosser notre son sérieusement. Avec le bouche à oreille, les premières scènes qu’on a faites, les vidéos, on a été signé en un an. On s’est dit que ce n’était pas si difficile que ça. Un pote de lycée a commencé à s’occuper de nos relations publiques… Ca a pas mal joué aussi. Les connaissances du collège… Notre premier album est sorti en 2011,  on en a vendu 20 000… c’est pas mal!

Votre musique est-elle la même entre les Mixtapes – qui vous ont fait connaître (« Shut up Dude » puis « Sit Down Man » sorties en 2011) – et l’album commercial « Relax » ?

Je n’ai pas l’impression qu’il y ait beaucoup de différences…. En tout cas, on y a mis la même énergie, en appuyant sur notre ligne bon enfant/relax… Le problème c’est que plus les gens écoutent ce que tu fais, plus c’est compliqué d’être naturel. On nous a demandé d’être un peu plus “pop”, c’est ce qu’on a fait. Ca ne rentrait pas trop dans l’esprit Das Racist. J’aime pas mal de ces sons, mais en même temps, je t’avoue que je m’en sens pas très proche… (rires)

Vous allez continuer le groupe ou c’était juste un bon moment ?

Tant que je suis payé, je le fais.

Vous gagnez de l’argent ?

Oui, on en gagne. Je vis de la musique depuis quelques années maintenant.

Y’a un leader dans le groupe ?

On est tous musiciens… Heems est plus business que moi, c’est le manager en quelque sorte. Sur la musique, on discute, mais pour le business, c’est lui qui répond aux mails. Il faisait ça gratuitement pendant un moment, mais maintenant il touche 10% pour le faire, répondre aux mails et tout ça. La paperasse…

Parle-moi des dessins que tu as fait pour le New Yorker, c’est assez inhabituel pour un rappeur…

Farley Katz (cartoonist au prestigieux New Yorker) m’a contacté par mail et m’a proposé un challenge : des dessins. Il m’a dit que ce serait un bonne pub pour le groupe et que les dessins seraient mis en ligne sur le site du magazine (Voir “The Cartoon Lounge”).

Tu aimes New York ?

Je viens de Californie, de la Bay Area (la baie de San Francisco). Heems et Daap viennent du Queens, New York. Le dernier mix solo que j’ai fait et qui est disponible gratuitement (51 sorti en avril dernier) a été enregistré en Californie par des producteurs de chez moi, à cause du mal du pays. Mais j’ai pas mal d’amis ici et je compte rester encore quelques temps avec l’idée de retourner éventuellement sur la côte Ouest… A Oakland, là où habitent mes parents…

La prochaine tournée ?

On ne sait pas trop. On a eu deux offres de maisons de disques différentes pour un nouvel album. On verra Bien…

Un nouvel album ?

Si on est payé, oui. L’inspiration vient presque automatiquement. Si on me donnait quelques semaines, je pense que je pourrais réaliser quelque chose qui plairait. Je ne comprends pas trop pourquoi les gens aiment ça, je fais juste ce qu’ils veulent entendre.

Vous voulez rester dans la musique ?

Pourquoi je changerais ? Ca roule pour moi… Non, je vais essayer de continuer dans la musique.

Est-ce que vous avez d’autres projets en dehors de la musique ?

On a rencontré MTV et Comedy Central pour discuter d’un projet de show mais on sait pas vraiment où on veut aller avec ça. Si je suis à l’aise avec ce qu’on me demande, que je suis payé et que je bosse avec mes potes : c’est ok. On discute aussi avec des éditeurs sur un livre… Mais qu’est-ce qu’on peut raconter ? Jusqu’ici, le seul truc qui rapporte vraiment du blé sur le long terme c’est les tournées et les enregistrements. Je ne suis pas prêt à faire des trucs de fou, j’essaye juste de gagner du blé pour vivre ma vie d’artiste. Parfois, j’ai l’impression que ce qu’on fait est inutile.

Qu’est-ce que t’entends par là ?

Parfois, j’aimerais travailler dans un élevage de poissons bio. Quand je pense à tous les gens qui sont dans le besoin, la souffrance qu’engendrent nos sociétés, ça fait réfléchir. Si je m’y intéressais vraiment, c’est ce que je ferais. Mais bon, je suis rappeur, c’est un grand écart compliqué…

Qu’est-ce que tu penses de Jay-Z, P.Diddy qui achètent des clubs de basket, créent des lignes de fringues, des parfums et qui sont milliardaires en dollars ?

Ils ont du blé, c’est sûr… Mais par rapport aux plus riches, ils sont encore en bas de l’échelle. L’africain Aliko Dangote est le noir le plus riche du monde… Il n’est que la 52ème fortune du monde. La majeure partie, c’est des blancs. Jay-Z, c’est peanuts par rapport aux magnats du pétrole, de l’acier ou aux banquiers.

Et Oprah (Winfrey) ?

Oprah aussi! C’est la self-made-woman la plus riche des States et elle est noire!

Tu aimes Noam Chomsky ?

Oui, c’est un homme brillant. Sa pensée est intéressante, même s’il reste un peu sec à lire.

Dans tes chansons, tu attaches plus d’importance aux paroles ou à la musique ?

Dans la plupart des chansons qu’on fait, on part d’un rythme et puis on écrit la chanson.On écoute du rap depuis qu’on est gosses. C’est un processus assez difficile à expliquer, ça vient comme ça, on n’y pense pas trop. Par exemple, j’aime Noam Chomsky mais je vais pas essayer de mettre ça dans mes chansons, ça n’aurait pas de sens.  C’est comme écrire un poème. La musique, la poésie et l’art en général c’est pas là pour véhiculer des théories, seulement des sensations, des humeurs, des émotions… Et puis l’idée, c’est de kiffer notre son quand on l’écoute. Je sais ce que j’ai envie d’écouter. Quand j’écris une chanson, je ne réfléchis pas. C’est pas trop explicable.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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