Plus de 50 000 amendes auraient été envoyées par erreur en seulement deux semaines
Un radar de vitesse en France a infligé des amendes à des milliers de conducteurs même s’ils allaient en dessous de la limite de 90 km/h de la route. Un nouveau stratagème pour gagner de l’argent ? Non – l’appareil a été mal configuré.
Plus de 50 000 voitures ont été « flashées » sur la route, même si beaucoup d’entre elles étaient bien en deçà de la limite de vitesse de 90 km/h, dans les deux semaines suivant le 10 janvier, lorsque la caméra a été modifiée par inadvertance pour pointer dans la mauvaise direction.
Au cours de la même période l’an dernier, seulement 54 amendes ont été infligées.
Il est maintenant apparu que les amendes avaient été infligées par erreur car la caméra était focalisée sur le trafic en sens inverse et mal configurée pour son emplacement.
Le problème est survenu car la route de la commune de Sargé-sue-Braye, dans le Loir-et-Cher (Centre-Val de Loire), sur la D357 entre Le Mans et Orléans, est en côte.
La limite de vitesse du côté de la route concerné (en montée) était de 90 km/h, mais la limite de vitesse de l’autre côté n’était que de 70 km/h et de 50 km/h pour les poids lourds (en descente). La caméra montrait les voitures du mauvais côté.
La mairie de Sargé-sur-Braye a signalé le problème après avoir reçu un déluge d’appels d’habitants mécontents.
Dans un communiqué, le bureau du maire a déclaré: « Nous sommes désolés pour toutes les personnes concernées et nous ne pouvons que conseiller aux gens de ne pas payer ces amendes. »
Il est conseillé aux conducteurs de ne payer aucune amende s’ils ont été pris par cette caméra ni de les contester. L’autorité locale est consciente de la panne de la caméra et ne poursuivra pas les amendes à moins qu’elles ne soient jugées justifiées.
La police locale a tweeté la même chose.
Un radar automatique sur la RD 137 à St Sulpice d’Arnoult a accéléré ces derniers jours des frayeurs à des automobilistes, flashés alors qu’ils respectaient la limitation de vitesse !
Ce radar était en maintenance. Il n’y aura donc pas de verbalisation. Merci aux lanceurs d’alerte !— Gendarmerie de la Charente-Maritime (@Gendarmerie_017) 16 septembre 2021
Le service local en charge des radars automatiques, basé à Rennes, s’apprête à adresser à chaque personne sanctionnée à tort un avis de résiliation officiel.
Un problème similaire s’est produit en Charente-Maritime en 2022. Cela a incité la gendarmerie locale à rassurer les conducteurs sur le fait que la caméra avait été retirée pour maintenance et que toute amende ou flash pour les conducteurs respectant la limite de vitesse pouvait être ignoré en toute sécurité.