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Bidouille, fab labs et obsolescence reprogrammée

Simon BornsteinPar Simon Bornstein23 février 2023
Bidouille, fab labs et obsolescence reprogrammée
Bidouille, fab labs et obsolescence reprogrammée
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Les 8 et 9 décembre 2012 se tenait à Saint Ouen (93) le Make it Up, le festival de l’obsolescence reprogrammée. Soit l’exposition des projets réalisés pendant le « Makeathon » (du 1 au 3 décembre) et des conférences autour de la culture Do it Yourself.

Même si les objets connectés réalisés en quelques jours à partir de déchets électroniques relèvent pour la plupart du gadget, l’initiative lancée conjointement par plusieurs acteurs économiques (Nod-A, Weave AIR, MakingSociety, Wiithaa, reaDIYmate, la FING, Cap Digital, Plaine Commune et la Ville de Saint-Ouen) méritait bien que 42mag.fr aille se cailler les fesses pour filmer les six prototypes imaginés par des équipes de designers, ingénieurs, artistes numériques et bidouilleurs en tout genre regroupés à Mains d’œuvre. Une espèce de fab lab, autrement dit un laboratoire de fabrication. Cette excursion était aussi une bien belle occasion de revenir sur l’un des cancers de la société de consommation, l’obsolescence programmée, et d’aborder le sujet ultra trendy des fab labs. Let’s go en images et en texte.

La sainte triade : publicité, crédit et obsolescence programmée

Les trois magnifiques piliers de la société de consommation. Si les deux premiers n’ont jamais caché leur visage de hyène cynique, prêts à tout pour vendre n’importe quoi et donner les moyens à qui le souhaite de se procurer cet objet du désir, le troisième a longtemps rasé les murs de peur d’être démasqué… Pourtant, au temps de la Grande Dépression, l’homme d’affaire Bernard London voulait rendre cette escroquerie obligatoire : imposer une date limite légale aux produits manufacturés de manière à soutenir l’économie. Cela aurait eu le mérite d’être clair et en adéquation avec le système capitaliste qui se nourrit de la croissance. Mais sa proposition ne fut pas retenue. Le mensonge, initié notamment dans les années 1920 par le cartel Phoebus, regroupant des producteurs d’ampoules qui ont sciemment demandé à leurs ingénieurs de réduire la durée de vie d’une ampoule à 1000 heures, a perduré pour se répandre comme la peste sans se soucier des besoins du consommateur, et encore moins de l’impact sur l’environnement. Il est vrai qu’il y a 50 ans, on ne se souciait pas encore du recyclage des appareils ménagers hors d’usage et des millions de carcasses d’ordinateurs et de télévisions qui inondent les décharges africaines ou latino-américaines. Pendant ce temps-là, si l’avidité n’avait pas eu raison des plus puissants, des plus riches, il existerait encore des ampoules comme celles de Livermor qui brillent toujours depuis 110 ans, des bas nylon infilables et des imprimantes non dotées d’une puce programmée pour bloquer l’impression au bout d’une durée déterminée. Et sans doute la planète serait-elle en meilleure santé…

« Si l’avidité n’avait pas eu raison des plus puissants,  il existerait encore des ampoules comme celles de Livermor qui brillent toujours depuis 110 ans. »

Oui mais alors, pourraient rétorquer en chœur les libéraux : comment l’industrie aurait-elle continué à produire, à créer des emplois et à générer de la richesse ? Avec les décennies de recul, ne devons-nous pas nous demander si l’industrie n’a pas détruit plus de richesses qu’elle n’en a générées ? Croître pour croître sans penser à l’avenir, créer constamment de nouveaux besoins n’a pas augmenté le niveau de bonheur mondial, n’a pas participé au développement des pays toujours en voie de développement. Cela nous a plongé dans une telle frénésie de surconsommation et de course aux profits qu’aujourd’hui la vision du monde qui s’offre à nous est que, potentiellement, d’ici 40 ans nous allons tous crever d’un cancer, d’avoir trop bouffé de poissons gorgés d’antibiotiques, de céréales transgéniques, de fongicides, de pesticides, de PCB, de BPA, d’aspartame et de tant d’autres « innovations » aussi rentables pour une minorité que meurtrières pour la majorité. Les industriels n’ont jamais cherché véritablement à innover, ils ont simplement cherché à faire tourner à pleins tubes les caisses-enregistreuses, sur le dos d’ouvriers toujours aussi exploités, et de consommateurs toujours aussi désinformés. « Le monde est assez grand pour satisfaire les besoins de tous, mais il sera toujours trop petit pour satisfaire l’avidité de quelques uns » Gandhi.

Urgence sanitaire, la mise en commun des savoirs peut nous sauver

Pourquoi jeter, quand on peut réparer voire même créer un nouvel objet ? Bonne nouvelle, même tardive, les démarches de up-cycling ou de cradle to crawle se multiplient un peu partout dans le monde notamment via les fameux fab labs (laboratoires de fabrication), que Fleur Pellerin dit vouloir partout en France (affaire à suivre…) ou plus alternatifs, les hackerspaces. Ces nouveaux espaces de création, de sociabilité et de médiation qui utilisent les technologies et le numérique comme de puissants leviers, sont les berceaux de projets complètement fous pour le non initié tels que ces fameuses imprimantes 3D, le serveur nomade Jerry — soit un ordinateur composé de matériaux de récupération qui tient dans un jerrycan — ou encore des interfaces webcam pour Minitel. Ce sont aussi dans ces lieux que trouvent refuge de nombreux appareils jugés obsolètes et défaillants et qui seront reprogrammés ou affectés à de nouveaux usages. Les pros du fer à souder et de l’Arduino partagent leurs connaissances et leurs outillages dans ces temples de la bidouille à l’origine accessibles à tous et gratuitement.

« Du plus politique au plus commercial, ces tiers lieux défendent la collaboration et le partage, et deviennent des carrefours du détournement et de la création d’objets. »

C’est en 2002 que le premier fab lab ouvre, sous l’impulsion de Neil Gershenfeld au MIT (Massachusetts Institute of Technology) selon une idée très simple : redonner les outils de productions aux citoyens. Né dans le milieu universitaire et accompagné d’une charte, les fab labs sont des lieux où l’on peut faire plus facilement et plus rapidement du prototypage grâce à la libre mise à disposition de machines-outils et de ressources intellectuelles en vu d’un futur brevet. Nous sommes dans la sphère de la culture du libre, mais pas dans celle de l’open source défendu par les hackerspaces. En ce sens, ce sont des espaces plus politisés car l’idée même du brevet est totalement exclue. Le gratuit est loin de faire l’unanimité et aujourd’hui, de nouveaux espaces ouvrent des ateliers équipés de machines performantes et plus seulement bricolées, accessibles à bas coût. Ces TechShops « s’adressent aux inventeurs, aux bricoleurs, aux entrepreneurs, aux artistes, aux designers, etc. qui ne disposent pas d’ateliers de fabrication, de matériels, voire des compétences nécessaires pour réaliser leurs projets » (source Fing). Du plus politique au plus commercial, ces tiers lieux défendent, avec plus ou moins de ferveur, la collaboration et le partage, et deviennent des carrefours du détournement et de la création d’objets. Quiconque a une idée peut aller la tester, l’éprouver, la faire évoluer ou l’enterrer grâce à ces laboratoires de fabrication. C’est là qu’on réfléchit à la prochaine révolution numérique : l’Internet des objets, les objets autour de nous communiqueront avec leur environnent et créeront un réseau.

C’est tout naturellement que le Make it up a posé la question suivante : « dans ce contexte, est-il possible d’exploiter la manne de produits obsolètes pour créer des objets utiles et communicants de demain ? » L’ère des makers (ces bricoleurs du XXIe siècle) a sonné, et après le festival de l’obsolescence reprogrammée, le 16 février 2013 c’est la deuxième édition de l’Open Bidouille Camp, accueilli au FacLab de Gennevilliers, premier fab lab universitaire en France — qui a ouvert ses portes en 2012.  Des rencontres et des ateliers autour du Do It Yourself utilitaire, artistique, culinaire, pour les adultes, les enfants, les grands-parents ! Ne jetez plus vos vieux ordis et vos grilles-pains, inventez leur une nouvelle vie ou donnez-les à qui saura les transformer. Leshackerspaces sont toujours à la recherche de matériaux.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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