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Accueil » Culture » Interview d’Audrey Vernon, la pin-up marxiste
À la une Culture Interviews

Interview d’Audrey Vernon, la pin-up marxiste

Simon BornsteinPar Simon Bornstein13 février 2023
Interview d'Audrey Vernon, la pin-up marxiste
Interview d'Audrey Vernon, la pin-up marxiste
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Avec son charme années 50, Audrey Vernon semble toute droite sortie de Mad Men, pourtant, consumérisme, hyper-riches, désindustrialisation, Audrey Vernon poursuit de sa haine le libéralisme. Une exception dans un show-biz tout entier prosterné devant le Veau d’or…

Sommaire

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  • Ce n’est pas trop difficile d’être bonne et brillante ?
  • Selon vous, qu’est-ce qui est le plus désuet, votre ultra féminité, ou votre antilibéralisme ?
  • Le décalage entre le fond et la forme de votre personnage est-il volontaire? Autrement dit, avez vous construit cette figure de pin-up antisystème?
  • Hollande président, de vrais socialistes au gouvernement ?
  • En pensant à notre “première dame”, la figure de la working girl contemporaine serait-elle forcément castratrice ?
  • François Hollande aimerait-il les femmes à poigne, faute d’en avoir (de la poigne) ?
  • Vous soutenez les salariés de Fralib pour le rachat de l’usine des tisanes “Éléphant”. Selon-vous, les entreprises devraient-elles appartenir aux travailleurs ?
  • Qu’avez vous pensé de l’annonce de la suppression de 8000 emplois chez PSA ?
  • Que voulez-vous dire lorsque vous affirmez que les pauvres nourrissent les capitalistes ?
  •  Les hommes que vous haïssez dans la vie sont ceux que vous aimez dans votre spectacle “Comment épouser un milliardaire ?” Pourquoi ?
  • Dans votre spectacle “Marx et Jenny”, vous nous contez l’histoire tragique de Karl Marx. Cette lecture serait-elle une manière de renouer avec le théâtre classique ?
  • Pensez-vous qu’un spectacle en porte-jarretelles pourrait aider au redressement productif ?

Ce n’est pas trop difficile d’être bonne et brillante ?

Vous me flattez.

Selon vous, qu’est-ce qui est le plus désuet, votre ultra féminité, ou votre antilibéralisme ?

Je pense que l’antilibéralisme n’est pas désuet mais visionnaire. Quand j’ai écrit le spectacle c’était avant la crise et de jour en jour la réalité colle de plus en plus à mon texte. Les indignés, les grecs, les espagnols ne sont pas désuets mais à l’ avant-garde du malheur et donc du bonheur futur… J’espère.

Dans Marx et Jenny, mon nouveau spectacle, l’antilibéralisme et la féminité sont liés aussi à travers cette histoire d’amour entre Marx et sa femme mêlée à la cause du prolétariat. Le salariat est le nouvel esclavage. Je suis comme Marx pour l’abolition du travail. Nous parlons de la prostitution, mais vendre son temps n’est-ce pas pire ? Pourtant c’est ce que tout le monde fait : vendre sa force de travail, son temps, se vendre soi même, voilà le vrai débat. Si on abolit la prostitution, il faut abolir le “travail marchandise” avant.

“Je suis comme Marx pour l’abolition du travail”

Le décalage entre le fond et la forme de votre personnage est-il volontaire? Autrement dit, avez vous construit cette figure de pin-up antisystème?

Oui, la seule solution pour faire des inégalités un spectacle, était d’aimer les méchants. Les méchants du spectacle sont les milliardaires, j’ai donc réfléchi à une solution pour ne pas être moralisatrice. La seule était d’avoir l’air d’être amoureuse d’un de ces personnages avares, tristes, sombres, et en même temps dépensiers, show off et il faut bien le dire complètement dingues. D’ailleurs, on n’accumule pas 1 000 000 000 sans être complètement dingue !

Attirer des spectateurs vers un spectacle économique n’était pas gagné dès le départ. Et le personnage de la fille qui se marie vénalement, en toute sincérité, était ce qu’il y avait de plus dur à trouver pour qu’elle soit attachante.

Hollande président, de vrais socialistes au gouvernement ?

« Le socialisme est un charlatan qui cherche à réduire la misère sociale sans toucher ni au profit, ni au capital. », écrit Engels dans la préface à une réédition du manifeste du parti communiste. L’état, c’est pire que l’école. Ce côté paternaliste des hommes politiques est insupportable. J’ai toujours l’impression qu’ils vont nous gronder : nous dépensons trop, nous ne remboursons pas assez vite. En fait, ils nous maintiennent dans une position d’écolier qui peut mieux faire.

En pensant à notre “première dame”, la figure de la working girl contemporaine serait-elle forcément castratrice ?

C’est ridicule, les hommes politiques, leurs femmes, leurs journalistes, leurs coiffures… Que font-ils concrètement tous les jours à part voter des lois inutiles et avoir l’air d’influencer nos vies ? Warren Buffet, Bernard Arnault ou Steve Jobs influencent bien plus notre vie quotidienne par le biais de ce que nous mangeons ou des outils que nous utilisons.

François Hollande aimerait-il les femmes à poigne, faute d’en avoir (de la poigne) ?

La France n’est même pas sous sa juridiction, elle est sous celle des financiers qui possèdent sa dette. Par exemple, à Florange, nous ne sommes pas en France, nous sommes chez Mittal. Hollande n’est alors pas chez lui…

Ceci dit, je l’ai croisé à Avignon et je n’ai pas vraiment d’avis. Il ne pourra rien faire, mais il a l’air très gentil. Son médecin m’a d’ailleurs soigné la jambe après m’être blessée en vélo en route pour le théâtre, et je lui ai donné un tract de Marx. Voilà.

“On va vivre des années marrantes… ou pas”

Vous soutenez les salariés de Fralib pour le rachat de l’usine des tisanes “Éléphant”. Selon-vous, les entreprises devraient-elles appartenir aux travailleurs ?

Oui !!! Apple aux ouvriers de Foxconn, Peugeot aux salariés de PSA, Fralib aux fralibiens! Cela éviterait déjà de retrouver des arômes chimiques dans les thés Lipton pour accroître les marges… Et puis, nous nous sentirions plus receleurs d’objets volés dès que nous achètons une robe ou un yaourt…

Qu’avez vous pensé de l’annonce de la suppression de 8000 emplois chez PSA ?

Ceux qui possèdent le capital sont dans une course au profit. Et le capital est l’une des rares chose que nous pouvons accumuler sans fin. Ils n’ont pas de limite. Alors, nous nous retrouvons dans le schéma que décrivait Marx: sur production, sous consommation, crise. Je suis assez contente, nous sommes sur le point de connaître le point de destruction du capitalisme; ils ne peuvent plus accroître les marges sans faire baisser la consommation, ils sont coincés. Nous allons vivre des années marrantes, ou pas…

Avez vous connu la guerre et la dictature ? It’s coming…

Que voulez-vous dire lorsque vous affirmez que les pauvres nourrissent les capitalistes ?

Les pauvres travaillent, consomment et payent des impôts. Leur sueur, réelle, est le moteur de l’économie. Le capital est le fruit de la terre et du travail des hommes. Les capitalistes spéculent avec l’argent que nous avons gagné, ils le perdent et nous demandent alors de rembourser…

Nous sommes les moutons du capitalisme mais notre laine ne pousse plus assez vite pour étancher leur soif de richesses.

“Marx est sexy, infiniment vivant”

 Les hommes que vous haïssez dans la vie sont ceux que vous aimez dans votre spectacle “Comment épouser un milliardaire ?” Pourquoi ?

Je ne les hais pas dans la vie, à leur place tout le monde ferait pareil. Par ailleurs, ils n’ont pas l’impression de faire du mal, ils font de l’économie. Ce sont des spéculateurs alors ils spéculent, si ce sont des actionnaires, ils attendent de la rentabilité… Le malheur social est le but de l’économie. Cela n’a rien d’illégal. C’est peut être immoral mais ils ne s’en rendent pas compte.

Dans votre spectacle “Marx et Jenny”, vous nous contez l’histoire tragique de Karl Marx. Cette lecture serait-elle une manière de renouer avec le théâtre classique ?

Cela a évolué: d’une lecture de la correspondance, c’est devenu un one marx show avec des allusions à notre époque, des parallèles qui montrent que Marx a tout compris et que rien n’a vieilli dans sa vie et sa pensée. Les idéologies qui se sont réclamées de lui sont complètement hors de son anarchisme propre, de son extrême liberté. Ça donne une vision de Marx qui n’a rien à voir avec celle que l’on pourrait imaginer. Marx est sexy, infiniment vivant. C’est même l’inverse du capitalisme qui lui est avare, mort et toujours dans la rétention. « Marx et Jenny », est un flot de vie, d’amour, de travail et de passion entre 4 personnages liés dans l’amour (et le sexe) jusqu’à la tombe. Tout est sublime et revitalisant dans cette histoire. Ça permet de se souvenir que les êtres humains peuvent être sublimes.

Quand au théâtre classique, en ce moment, personne n’en fait. A Avignon, Ostermaier et beaucoup d’autres metteurs en scène, sont obsédés par l’économie. Mais ce n’est pas le moment de jouer Phèdre. Même si régulièrement, je vais en lire des extraits au fantôme de Marie Bell puisque je joue dans son théâtre au Gymnase.

Pensez-vous qu’un spectacle en porte-jarretelles pourrait aider au redressement productif ?

Il ne faut pas de redressement productif… tous les produits finissant dans la mer… Stop producing, let’s have fun.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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