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Accueil » Découvertes » Interviews » Interview d’Usul : « La presse jeu vidéo est un milieu consanguin ! »
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Interview d’Usul : « La presse jeu vidéo est un milieu consanguin ! »

Simon BornsteinPar Simon Bornstein17 février 2023
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Chaque semaine ou presque sur Jeuxvideo.com, il contribue à rendre le jeu vidéo un peu plus intelligent. Lui, c’est l’auteur des chroniques éponymes de 3615 Usul, peut-être le seul être humain capable de magnétiser un auditoire lors d’un épisode dédié aux temps de chargement. Mais celui qui aime ponctuer ses démonstrations de maximes de Voltaire, Bachelard ou Baudrillard n’a pas que l’appétit des belles lettres : il a su développer un certain talent pour rincer ses contemporains au vitriol. Entre charge contre la presse spécialisée, satire de la société de consommation, et déclaration d’amour aux jeux vidéo, rencontre avec un type à part qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

D’où provient cette volonté d’aborder le jeu vidéo de façon décalée dans tes chroniques ? C’est juste pour le kif, ou ça correspond à une finalité plus profonde ?

On dit que la nature a horreur du vide. Moi aussi. J’ai un goût pour les idées et les trucs un peu intello, qui font que je suis obligé d’envisager ce média autrement. Et pas juste comme un consommateur, parce que je trouve que le jeu vidéo est beaucoup envisagé – y compris par les journalistes hein ! – comme un simple objet de consommation. Tu vois les magazines de voitures où on met une note aux amortisseurs ? Ben c’est pareil dans la presse jeu vidéo : « Les graphismes y sont bien ? La musique elle est bien ? Okay, c’est un bon produit, on lui met une bonne note, et donc il faut l’acheter pour Noël. » La manière dont ils en parlent entretient le joueur dans un simple rapport de consommateur.

Moi, j’ai une pratique du jeu vidéo en marge du schéma classique : j’en ai découvert plein par le piratage, l’émulation, le modding, tous ces trucs dont les journalistes ne vont pas te parler dans leurs papiers. On a eu un débat là-dessus avec une copine en école de journalisme. Tu sais ce qu’on lui apprend là-bas ? Que « le journalisme, c’est aussi de la com’ ! » Donc quand tu pars de là…

Tu sous-entends que le journaliste en est parfois réduit à un rôle de RP (attaché de presse, ndlr), bon à promouvoir un bien de consommation ?

Il y a des journalistes jeu vidéo qui se permettent tout et n’importe quoi sous prétexte que, « oui, mais c’est pas grave, tu comprends, c’est que du jeu vidéo ! » Donc tant pis si parfois les pratiques sont un peu limites, si les frontières entre le copinage, les soirées presse où t’es invité et l’article que tu vas écrire après sont un peu floues.

On a le sentiment que, malgré son ancienneté, la presse jeu vidéo n’est toujours pas prise au sérieux. En fait de journalistes, on parle d’ambianceurs, de ménestrels, de relais entre les éditeurs et les joueurs… Pourquoi cette presse ne parvient-elle pas à se débarrasser de ces étiquettes-là ?

« On est entouré de gens qui sont tiraillés dans des conflits d’intérêts. »

Mais parce que c’est un milieu consanguin et dégueulasse ! Quand tu me parles de ménestrels, tu me parles d’une personne qui gère à la fois une boîte de com’ et un site d’information. Le jeu dont il va parler, eh bah, la boîte qui a fait ce jeu, c’est la même qui va lui payer une campagne de com’, ou une intervention dans je-sais-pas quel salon… On est entouré de gens qui sont tiraillés dans des conflits d’intérêts. Soit ils prétendent que c’est « sans importance », soit ils disent carrément : « Ah bah nan, il n’y a pas de conflits d’intérêts, on sait faire la part des choses… » Après, tu prétends que t’es libre, mais bon…

Tu as vu la dernière affaire en date, celle du test de Black Ops 2 paru sur Eurogamer, écrit par un ancien d’Activision ? Ils ont été obligés de rajouter une mise à jour, du style « le journaliste qui a écrit le test ne travaille plus pour l’éditeur depuis un an, donc c’est okay ! » Tout ça juste parce que les gens ont gueulé dans les commentaires de l’article. Or, le petit truc rigolo, c’est que la charte d’Eurogamer précise que ses journalistes « ne peuvent pas parler d’un jeu si ces derniers ont travaillé pour l’éditeur dudit jeu au cours des deux dernières années ». Il y a une confusion des genres dont même les lecteurs commencent à s’offusquer. Par contre, dans le milieu du journalisme, ça s’offusque pas du tout, tout le monde trouve ça normal !

Ça dépend : on a bien privé Audrey Pulvar de son émission sur France Inter parce qu’elle était maquée avec Arnaud Montebourg.

Voilà ! Mais si tu dis ça aux journalistes jeu vidéo, ils vont te dire : « Oui mais ça c’est la politique, c’est grave, il y a des enjeux importants. » Alors que dans le jeu vidéo, on te relativise ça, on te parle de tempête dans un verre d’eau, etc. C’est symptomatique d’une époque, d’un fond de l’air un peu moisi, dans le jeu vidéo comme ailleurs (il s’interrompt). Bref, je sais plus où je voulais en venir, je me suis énervé tout seul (rires).

Tu parlais d’envisager le jeu vidéo « autrement » dans tes chroniques…

Oui, je te disais que j’avais un discours et une culture qui allaient nécessairement trancher avec ce qu’on voyait habituellement. Y compris les amateurs qui font des tests de jeux vidéo sur Internet… qui vont jusqu’à singer les mimiques des journalistes ! C’est donc sûr qu’il y avait une place à prendre.

Tu cites souvent des jeux japonais dans tes références – Zelda, Metal Gear, Resident Evil. C’est pour protester contre la place grandissante des jeux américains ? T’en penses quoi des Cassandre qui prophétisent la fin du jeu vidéo japonais ?

« La fin des jeux vidéo japonais ? Leur héritage est ancré dans tous les jeux occidentaux ! »

Bof, je sais pas si ça m’intéresse tellement en fait. Ça me paraît être une fausse polémique. La fin des jeux vidéo japonais ? Mais leur héritage est ancré dans tous les jeux occidentaux ! Le jeu vidéo, c’est un truc extrêmement globalisé, un vrai dialogue entre les cultures, c’est aussi ça qui est formidable. Quand on était gamins, on jouait à des jeux japonais, alors qu’on aurait jamais pensé à lire de la littérature japonaise. Si quelque chose doit mourir au Japon, c’est peut-être quelques studios de développement, mais bon… C’est comme les gens qui s’effondrent quand une boîte coule. Moi je m’en fous des boîtes. Ce qui est important, c’est les mecs qui sont dedans. S’ils ont vraiment la passion, des idées, du talent, on les retrouvera ailleurs ! Je me dis que les choses évoluent, je me fais pas de soucis là-dessus.

Dans ta chronique intitulée « La Guerre », tu pointes du doigt ces jeux vidéo faits par des militaires, pour des militaires, sortes de boot camp virtuels destinés aux jeunes recrues. Mais il y a pire : on trouve désormais des jeux de guerre, vendus au grand public, qui prêchent de manière explicite la croisade contre le vil terroriste qui menace de fondre sur l’Occident. Ça t’inspire quoi ?

On en revient à ce que je te disais tout à l’heure : à force de considérer le jeu vidéo comme un objet de consommation, à force de « waw, le graphisme pète, le gameplay défonce, hop, 17 sur 20 ! », on en vient à oublier qu’il s’agit de produits culturels. Qui véhiculent donc des idées. Et si on ne les traite que comme des objets de consommation, on va oublier de dire pourquoi tel jeu a été créé en telle année, qui l’a fait, quelle est l’idéologie derrière… C’est un truc qui n’est pas souvent évoqué.

Quand tu entends les développeurs de Medal Of Honor Warfighter plastronner que l’objectif du jeu est de « faire de vous de vrais soldats », il y a de quoi péter un câble !

Tu vis à Paris, tu prends le métro : tu dois avoir vu les formidables campagnes où tu avais d’un côté les affiches de recrutement de l’armée de Terre « Devenez vous-même », ou je sais plus quoi, et de l’autre celles de Battlefield Bad Company 2 « Devenez meilleur que vous-même ». La typo des deux affiches était identique. C’est la même esthétique quand tu veux recruter un soldat que lorsque tu veux faire acheter un jeu de guerre !

Tu sais ce qu’il y a de très fort avec tes chroniques ? Le message est si limpide qu’il n’y a pas besoin de connaître quoi que ce soit au jeu vidéo pour apprécier leur saveur.

Je vais te dire un truc : je suis passé par les Beaux-Arts. Aux Beaux-Arts, t’as des gens formidables, qui font des trucs formidables… qui ne parlent qu’entre eux ! Ils font des choses qui ne s’adressent qu’à ceux qui ont les outils intellectuels et culturels pour comprendre. À tel point que pour eux, c’est devenu au spectateur d’aller vers l’œuvre : plus c’est obscur, plus c’est arty. Et plus tu te coupes des gens, plus t’es formidable.

« J’applique la même méthode que Call Of Duty : je te fais un objet fun, et derrière il y a le fond idéologique. »

Moi je revendique le contraire : si tu as des choses à dire et que tu le fais de manière obscure, c’est que t’es un hypocrite. Alors ça veut pas dire que tu peux pas être subtil, hein ! Mais pour que le message soit reçu, il faut que ce soit pop, agréable à regarder. En fait, j’applique la même méthode que Call Of Duty (rires) : je te fais un objet fun, et derrière il y a le fond idéologique. Mais faut garder en tête l’idée de faire un truc cool, sinon tu ne parles qu’à toi et à ceux qui te ressemblent. C’est pour ça que je mets de l’humour : c’est pas pour rendre le message plus soft, au contraire, c’est pour le rendre plus accessible, donc théoriquement plus efficace.

Quel que soit le thème abordé, on a l’impression que tu disposes d’une liberté de ton absolue. Si on m’avait dit, il y a deux ans de ça, qu’on pouvait trouver un contenu aussi audacieux sur Jeuxvideo.com, je ne l’aurais pas cru…

Il y a des trucs qui changent sur Jeuxvideo.com. À l’époque, quand ils m’ont engagé, c’était parce qu’ils voulaient draguer le public des jeunes qui regardent Norman. Ils disaient : « Ce serait bien que tu fasses plus de références à la culture TF1, Koh-Lanta, tout ce que les gens aiment bien. » En fait ça les emmerdait que je parle que d’auteurs classiques. Moi j’ai dit : « Oui, oui, okay ! » Mais je l’ai pas fait (rires) ! Je regarde pas Koh-Lanta, c’est pas ma culture, qu’est-ce que j’ai à dire sur
Koh-Lanta ? J’ai offert autre chose, et il se trouve que les gens ont suivi. Et sur Internet, quand les gens suivent, bah, c’est l’essentiel. Ils se sont rendu compte qu’en nous laissant plus de liberté, ça marcherait plus, et qu’en étant plus épanouis, on ferait des trucs meilleurs que si on nous filait un cahier des charges relou.

Tu multiplies les clins d’œil au ciné (Godard), à la poésie (Ronsard), à l’épopée (Tolkien)… Tu penses sincèrement que le jeu vidéo est soluble dans ces sphères-là ?

Je crois qu’il y a des ponts à faire entre la culture classique et le jeu vidéo. Mon message, quand je fais référence à des auteurs ou à des films classiques, c’est de dire : « Appropriez-vous ces choses-là, ce n’est pas sale ! » Le problème, c’est que le monde moderne a délibérément acculturé les gens – la télé a joué un rôle terrifiant dans cet abrutissement – parce que ça fait de meilleurs consommateurs. C’est vrai pour les masses, mais ça l’est aussi pour les élites : il n’y a qu’à voir la différence entre un président comme Mitterrand, qui était un homme de lettres, et Sarkozy – à côté, même Chirac était un homme de culture ! Ouais, même les élites commencent à lâcher la culture. Moi, je mate Apostrophes sur YouTube : c’est là où tu vois que le niveau culturel était plus élevé dans les années 1980 : des émissions qui soulevaient de vrais problèmes de fond, où il était encore question d’idéologie, de vrais débats d’idées. J’ai l’impression que les intellectuels d’aujourd’hui se sont enfermés dans des schémas : « Oui, la dette, Angela Merkel, tout ça… » Moi, à ma modeste échelle, j’essaye juste d’aller à contresens de tout ça.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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