Si le pop-corn parvenait à sauver l’industrie du cinéma, ce serait une bénédiction. En effet, les ventes de confiserie sont souvent très importantes pour les salles de cinéma, représentant parfois jusqu’à 30% de leurs recettes. Cela signifie que le pop-corn est une source de revenus essentielle pour les exploitants de cinéma, et qu’ils dépendent fortement de sa consommation pour pouvoir fonctionner. C’est pourquoi le pop-corn est si important pour l’industrie du cinéma, et pourquoi sa capacité à sauver celle-ci est si cruciale.
Dans les salles de cinéma, le bruit du pop-corn est une tradition qui peut être à la fois source de plaisir pour certains et source d’irritation pour d’autres. Au Kinepolis de Lomme (Nord), le pop-corn est la friandise la plus vendue avant l’entrée en salle. Selon Régis Raway, responsable des confiseries, un client sur cinq en achète et il est probable que le double de personnes en consomme en le partageant.
Un petit plaisir venant des États-Unis
Dans les années 30 aux États-Unis, la crise économique a incité les cinémas à trouver des sources de revenus rentables. Le pop-corn est alors apparu comme une solution peu coûteuse. En France, il est arrivé dans les années 90. Une usine du Gers est devenue le leader européen en fournissant des maïs à 70 centimes le kilo à plus de 200 agriculteurs. Les grains sont ensuite nettoyés, triés et emballés pour être vendus à des particuliers et à 80% aux cinémas. Une fois acheté 1,50 euro le kilo, le pop-corn est revendu environ 39 euros le kilo, ce qui en fait une excellente affaire pour les propriétaires de salles.