Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, a pris la décision de porter plainte contre le député Louis Boyard. Celui-ci est accusé d’avoir « incité au délit d’entrave » en appelant à bloquer l’intégralité des lycées et universités. Cette plainte survient dans un contexte de tensions liées à la mobilisation étudiante contre la réforme de l’entrée à l’université et des mouvements de contestation des lycéens. La présidente de région a clairement exprimé son désaccord avec de telles actions, considérant qu’elles entravent le droit à l’éducation et mettent en danger la sécurité des étudiants et lycéens. Selon elle, il est important de trouver des solutions pour permettre à chacun d’exprimer son opinion sans porte atteinte au fonctionnement de l’école et de l’université. Toutefois, cette plainte suscite également des réactions de la part de ceux qui défendent le droit de manifester, estimant qu’elle constitue une atteinte à la liberté d’expression des jeunes. Affaire à suivre.
Le député Louis Boyard a suscité la colère de plusieurs personnalités politiques après avoir lancé un concours visant à inciter au blocage des établissements scolaires en France. Dans sa vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il a invité les participants à partager leurs photos de blocages de lycées et universités avec le hashtag #BlocusChallenge. Le groupe de bloqueurs sélectionné sera invité à visiter l’Assemblée Nationale avec Louis Boyard. Suite à cette annonce, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a déposé une plainte contre le député pour incitation au délit d’entrave et à la violence, jugeant les propos de Louis Boyard « inacceptables », « pyromanes » et « irresponsables ». En effet, bloquer un établissement scolaire en France est un délit puni d’une amende de 750 euros pour délit d’entrave à la libre circulation, et jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende pour délit d’entrave à la liberté du travail. Inciter à ces délits est également puni par la loi, pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende. Bien que la loi ne soit pas toujours appliquée lors des blocages, quelques incidents ont eu lieu, notamment à Nanterre et à Mantes-la-Jolie. Face à cela, la France Insoumise a dénoncé une « tactique » politique de Valérie Pécresse, dénonçant une entrave au droit de grève.