Le texte législatif concernant la modification du système de pension en France doit être examiné aujourd’hui par les deux chambres du Parlement, à savoir le Sénat et l’Assemblée nationale. Le premier vote sera organisé à 9 heures du matin au Sénat, tandis que le second aura lieu à 15 heures à l’Assemblée nationale. Les débats sont attendus pour être animés et les positions des différents partis politiques diviseront probablement l’opinion publique. En effet, cette réforme est considérée comme majeure pour l’avenir de la sécurité sociale et de la politique sociale en France. Les citoyens français seront attentifs aux décisions prises par leurs représentants et à la façon dont elles affecteront leur propre situation en matière de retraite.
Le président Emmanuel Macron a convoqué les chefs des groupes parlementaires et des partis de la majorité présidentielle à l’Élysée ce jeudi 16 mars 2023 à partir de 8h15, selon des sources parlementaires confirmant une information de BFMTV. Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale, est également présente à cette réunion, alors qu’Emmanuel Macron est confronté à un dilemme : procéder à un vote incertain ou engager l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites.
Le projet de loi sur la réforme des retraites doit être soumis au vote à 9 heures au Sénat, puis à 15 heures à l’Assemblée nationale. Il s’agit de la dernière version du texte élaborée mercredi par sept sénateurs et sept députés en commission mixte paritaire (CMP). Bien que le vote favorable de la chambre haute, dominée par la droite, ne laisse guère de doute, l’issue du scrutin à l’Assemblée nationale, où Emmanuel Macron ne dispose que d’une majorité relative, reste incertaine.
Pendant ce temps, le mouvement social contre cette réforme ne faiblit pas, les syndicats restent mobilisés et l’intersyndicale tiendra une conférence de presse à 12h30 devant l’Assemblée nationale. « L’intersyndicale appelle solennellement les parlementaires à voter contre le projet de loi », a déclaré Benoît Teste, secrétaire général de la FSU au nom des organisations syndicales. Il a ajouté que ce rejet serait « conforme à la volonté générale qui s’est exprimée largement dans le débat public ».
Invité sur 42mag.fr ce jeudi 16 mars, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a déclaré que le vote sur la réforme des retraites est « une nécessité démocratique », tandis que l’activation de l’article 49.3 serait « un vice démocratique ».