Le ministre de l’Intérieur s’est confronté à l’opposition de nombreux membres de la police, mais il reste déterminé à faire aboutir la réforme de la police avant la fin de l’année. Cette réforme a pour objectif de moderniser et d’améliorer le fonctionnement de la police dans le pays. Bien que certains officiers soient réticents à ces changements, le ministre a expliqué que ces réformes étaient nécessaires pour garantir la sécurité de tous les citoyens. La réforme comprend des modifications en termes d’équipements, de formation et de formation professionnelle pour les agents de police. Le ministre est convaincu que ces changements renforceront la capacité de la police à apporter une réponse efficace aux défis de la société contemporaine.
La réforme de la police judiciaire sera mise en œuvre d’ici la fin de l’année, a annoncé le ministère de l’Intérieur, malgré les protestations des policiers judiciaires. Cette réforme concerne la mise en place d’une seule direction pour l’ensemble des services dans chaque département, sous l’autorité du préfet. Les policiers de la PJ craignent de perdre leurs moyens et leur liberté d’investigation, ainsi que d’être sollicités pour d’autres missions. Le rapport du Sénat proposait un moratoire jusqu’aux Jeux Olympiques de 2024 pour éviter toute réorganisation avant la fin de cette échéance cruciale.
Yann Bauzin, président de l’ANPJ, l’association nationale de la police judiciaire, à l’origine de la fronde, estime qu’il n’y a « rien de nouveau dans cette proposition » et que c’est « un toilettage du projet initial qui nous a été proposé en juin ». Les différents silos (sécurité publique, PJ, Paf, renseignements) travaillant côte à côte devaient être simplifiés à l’origine pour éviter le mille-feuille administratif français. Malheureusement, la nouvelle carte proposée montre que certains découpages sont pour le moins étonnants, car les directions interdépartementales ne regrouperont pas les mêmes départements pour la police judiciaire ou la police aux frontières.
Ces découpages ne suffisent pas à apaiser les policiers de la PJ. Alors que les syndicats de police saluent globalement une avancée, les policiers de la PJ ne sont pas satisfaits. On estime ainsi que 10 à 15 % d’entre eux auraient déjà demandé une réorientation depuis l’annonce de la réforme. En résumé, la réforme de la police sera mise en place malgré la fronde des policiers judiciaires, qui ont peur de perdre leurs moyens et leur liberté d’investigation. Les silos doivent être simplifiés et les différentes branches de la police rassemblées sous une seule direction. Mais les décisions prises ne sont pas satisfaisantes pour les policiers de la PJ, et certains ont déjà demandé une réorientation.