Dans une intervention sur France Inter ce lundi, le ministre délégué aux Comptes publics a tenu à rappeler que lorsqu’un texte est présenté, il doit être voté. Il a ainsi souligné l’importance d’une cohésion de la majorité et a appelé les députés frondeurs à soutenir la réforme des retraites. Ces derniers sont encore en proie à une hésitation quant à leur voix à apporter lors du vote. Néanmoins, il est crucial de ne pas bloquer la procédure et de faire avancer les choses. Le ministre semble ainsi vouloir exprimer qu’il est temps de prendre une décision et d’avancer ensemble pour réussir les réformes nécessaires.
Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a déclaré lundi 13 mars sur France Inter que le recours à l’article 49.3 de la Constitution n’était pas nécessaire pour faire adopter la réforme des retraites. Il a réaffirmé que le gouvernement ne souhaitait pas y recourir et qu’il jouait la carte de la concertation pour obtenir les voix nécessaires des députés frondeurs de sa majorité présidentielle qui sont encore réticents. Gabriel Attal rappelle que ces députés ont fait campagne sur cette réforme lors des élections législatives en 2022 et qu’ils se doivent donc de voter pour. Il admet cependant que des amendements peuvent être proposés et qu’il est possible de douter sur certains points, mais il estime que chacun doit rester cohérent avec ses engagements et ses déclarations faites devant les Français.
Le ministre délégué aux Comptes publics considère par ailleurs que le vote des sénateurs Les Républicains a fait avancer la réforme et qu’il est difficile d’imaginer que des députés LR ne décident pas de mêler leurs voix à ceux qui ont défendu l’augmentation des impôts pour les Français de classe moyenne lors des débats. Gabriel Attal soutient que le choix qui s’offre aux parlementaires cette année va conditionner les 10 à 15 années à venir pour notre système de retraite et qu’ils devront dire s’ils veulent adopter une réforme qui permet à notre système de tenir sans augmenter les impôts.