Le gouvernement est actuellement en train de déployer différents moyens dans le but de persuader des députés Les Républicains de voter en faveur de la réforme des retraites. Il est clair que ce vote est crucial pour la réussite de cette réforme qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité de nombreuses controverses. Les manœuvres mises en place pour convaincre ces députés LR sont multiples et variées : négociations, pressions politiques, multiples contacts, etc. Le gouvernement est conscient que chaque vote est important, et ne veut pas se laisser surprendre par des retournements de situation de dernière minute. Il est donc actif et déterminé pour gagner le maximum de voix en faveur de ce texte crucial pour l’avenir des retraites de tous les Français.
Le gouvernement français est en train de tout mettre en œuvre pour obtenir une majorité pour la réforme des retraites, afin de sortir de semaines très délicates. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, et son équipe ont actuellement 48 heures pour convaincre les députés de l’Assemblée nationale de voter en faveur de la réforme à la suite de la commission mixte paritaire (CMP), une instance parlementaire qui permet d’aboutir à une version finale de la réforme. Si la CMP est couronnée de succès, le texte sera soumis à un vote du Sénat, puis de l’Assemblée nationale.
En coulisses, des tractations ont lieu entre le gouvernement et les députés Les Républicains (LR), dont les voix pourraient faire pencher la balance en faveur d’un vote favorable à l’Assemblée nationale. Emmanuel Macron aurait donné pour consigne de « voir les députés récalcitrants un par un, afin de les convaincre« . La consigne est claire: « il n’y a pas à hésiter. Tout le monde doit s’y mettre« , assure un conseiller.
Chaque ministre concerné par la réforme a été enjoint de contacter par téléphone les députés LR récalcitrants. Certains ministres ont réussi à convaincre trois députés de voter en faveur de la réforme, mais ils restent prudents, avertissant que « sur le papier, ça passe, on a une vingtaine de voix d’avance. Le problème, c’est qu’ils peuvent nous la faire à l’envers à la dernière minute« . Cette étape est primordiale pour le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron.