Le responsable du ministère de l’Économie, Bruno Le Maire, a indiqué que si l’imposition était approuvée, elle serait incluse dans le plan de budget légal pour l’année 2024.
Le gouvernement cherche de nouvelles sources de revenus. Une nouvelle taxe sur les entreprises d’autoroutes est actuellement en cours d’examen, a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire mardi 20 juin sur France 2, ajoutant que « si une décision est prise », elle apparaîtrait dans le projet de loi de finances pour 2024.
Lundi, Les Echos avaient rapporté que le gouvernement avait obtenu l’approbation du Conseil d’État pour imposer davantage les entreprises d’autoroutes.
D’autres entreprises détenant des concessions concernées
« C’est en cours d’étude, il faut bien examiner ce que dit le Conseil d’État, une taxation est possible. […] Ensuite, cela ne peut être fait que si toutes les autres entreprises détenant des concessions sont également imposées : les barrages hydroélectriques sont des concessions, l’aéroport de Paris est une concession, donc nous allons étudier cette option », a précisé le ministre.
« Je veux simplement savoir à quoi sert cette taxe, ce qu’elle pourra financer, et surtout quel pourra être l’impact pour les autres concessions », a-t-il ajouté. D’après Les Echos, le gouvernement pourrait récupérer entre 2 et 3 milliards d’euros de recettes d’ici 2030, car les entreprises d’autoroutes ont bénéficié de gains nets plus importants depuis 2018, suite à la baisse du taux d’impôt sur les sociétés, qui est passé de 33% à 25% au cours du premier mandat de Macron.