Sept jours après la remise en liberté d’un travailleur humanitaire belge, la Belgique a déclaré le vendredi 2 juin qu’elle avait réussi à rapatrier trois autres détenus européens d’Iran. Ces libérations surviennent alors que le gouvernement des mollahs intensifie les mises à mort.
Un ressortissant danois, incarcéré depuis novembre, et deux irano-autrichiens, emprisonnés depuis plusieurs années, ont pu quitter l’Iran. Leur rapatriement a été organisé par avion vers Oman puis Bruxelles (Belgique), grâce à la médiation de la Belgique. Karl Nehammer, chancelier autrichien, a tenu à remercier le Premier ministre belge et Oman pour leur engagement dans cette opération, soulignant qu’un « réseau est nécessaire pour mener à bien ce type de mission ».
La détention arbitraire comme stratégie politique
Actuellement, il y a encore au moins cinq citoyens français détenus en Iran. L’un d’entre eux, Louis Arnaud, a été arrêté en septembre dernier à Téhéran. Sa famille espère toujours une résolution rapide de sa situation. Sa mère, Sylvie Arnaud, affirme qu’ils ne perdront jamais espoir et que « ça peut marcher ». L’Iran utilise les arrestations arbitraires comme une stratégie politique et détiendrait à ce jour une quarantaine de ressortissants étrangers.
D’autre part, selon Amnesty International, depuis janvier 2023, 282 prisonniers ont été exécutés en Iran, soit trois fois plus par rapport à la même période en 2022.