Olivier Dussopt nie toute accusation de partialité : « Je suis déterminé à prouver devant le tribunal ma sincérité et mon absence de culpabilité ».
« Je ne suis ni essoré, ni fragile », déclare Olivier Dussopt le samedi 3 juin dans l’émission On n’arrête par l’éco sur France Inter. Le ministre du Travail faisait face à des questions concernant son procès du 27 au 30 novembre pour « favoritisme » dans l’affaire de l’attribution du marché de l’eau à Annonay (Ardèche).
L’enquête du Parquet national financier, lancée en 2020, porte sur un contrat signé en 2009 entre Olivier Dussopt, alors député-maire d’Annonay, et un groupe de traitement des eaux. Le PNF soupçonne la présence d’un arrangement autour d’un contrat conclu en 2009 avec la société Saur, spécialisée dans le traitement de l’eau.
« Il y a une enquête menée par le Parquet national financier (PNF) suite à un article paru en 2020 », explique Olivier Dussopt ce samedi. Il ajoute : « Le Parquet a considéré qu’il y avait cinq points qui devaient être vérifiés ». Sur ces cinq points, le ministre affirme que « quatre sont classés » et que « rien ne [le] concerne en termes de corruption et de prise d’intérêt ». En ce qui concerne le dernier point sur « un marché passé en 2009, il y a 14 ans, le Parquet financier considère qu’il pourrait y avoir une forme de favoritisme », ce que le ministre « conteste ». « J’ai convaincu le Parquet de ma bonne foi et de mon innocence sur les quatre premiers points, poursuit Olivier Dussopt, et je compte bien convaincre le tribunal de ma bonne foi et de mon innocence sur le cinquième ».