La récente ministre en charge des Solidarités, Aurore Bergé, a exprimé sa volonté de réduire et d’améliorer la compensation du congé parental. Marie-Andrée Blanc, qui préside l’Union nationale des associations familiales, a accueilli favorablement cette proposition, en faisant un plaidoyer pour que la compensation du congé atteigne jusqu’à 75% du salaire professionnel.
« Nous accueillons cette discussion avec enthousiasme car elle a une portée tangible pour les familles« , a déclaré Marie-Andrée Blanc, dirigeante de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), le mercredi 26 juillet sur 42mag.fr. C’était en réponse à l’annonce faite la veille par la nouvelle ministre des Solidarités, Aurore Bergé, dans une interview à Ouest-France, sur sa réflexion visant à améliorer l’indemnisation tout en réduisant la durée du congé parental, qui peut actuellement s’étendre jusqu’à trois ans.
« Il est essentiel d’offrir aux parents la possibilité d’opter pour un congé parental plus court, mais compensé de manière plus adéquate financièrement« , a proposé Marie-Andrée Blanc. D’après Aurore Bergé, la réalité actuelle est « deux fois décevante » : d’une part, un grand nombre de parents se voient contraints de renoncer à un congé parental du fait de son faible taux d’indemnisation, qui n’est que de 429 euros par mois, et d’autre part, certaines mères n’ont d’autre choix que de « se tourner vers le congé parental par manque d’alternative de garde« .
« L’indemnité mensuelle de ce congé parental, fixée à 429 euros, constitue effectivement un obstacle« , Marie-Andrée Blanc l’a reconnu. « Nombre de parents récents renoncent à ce congé pour des questions de coût de la vie« . Selon la chef de l’Unaf, « il est juste de repenser ce congé parental » et suggère entre autres d’introduire un « congé parental plus abordable, mieux compensé jusqu’à 75% du revenu professionnel, et ce jusqu’au premier anniversaire de l’enfant« .