Sept ans se sont écoulés depuis le décès d’Adama Traoré, survenu à la suite de son interpellation par les gendarmes. Suite à cette affaire, le parquet a pris la décision de demander un non-lieu concernant les poursuites engagées à l’encontre des forces de l’ordre. Maintenant, la décision finale revient aux juges d’instruction qui doivent se prononcer sur cette affaire.
Le parquet de Paris a demandé un non-lieu dans l’affaire Adama Traoré, décédé en juillet 2016 suite à son arrestation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise, selon Rodolphe Bosselut, un des avocats des gendarmes, et Assa Traoré. Maintenant, il appartient aux juges d’instruction en charge de l’affaire de décider de ce non-lieu éventuel.
Selon les avocats des gendarmes, « plus de six années d’enquête ont établi l’absence de violence de la part de nos clients ». Ils estiment que leurs clients attendent avec confiance la décision des juges pour retrouver leur honneur. Ils aspirent à retrouver l’anonymat et la tranquillité pour continuer à servir tous les citoyens.
Assa Traoré, la sœur d’Adama Traoré, contactée par 42mag.fr, déclare qu’elle a été informée de cette demande de non-lieu par le parquet de Paris et qu’elle étudie avec son avocat les suites à donner à cette affaire.
Cette demande de non-lieu était prévue car aucun des trois gendarmes qui ont arrêté Adama Traoré n’a jamais été mis en examen. Ils sont considérés comme des témoins assistés pour non-assistance à personne en danger depuis cinq ans.