L’émission « Dimanche en politique » du 2 juillet accueille François Patriat, président du groupe des sénateurs macronistes et représentant de la Côte-d’Or. Il est appelé à donner son point de vue sur les discussions centrées sur la gestion de l’ordre public et la fonction des forces de l’ordre. Des thèmes qui résonnent dans les rangs de l’Assemblée nationale et du Sénat suite au décès du jeune Nahel.
Depuis les cinq nuits d’agitations qui ont succédé la mort de Nahel à Nanterre, 700 arrestations ont été recensées à travers la France. La résidence du maire de L’Haÿ-les-Roses, membre du parti Les Républicains, dans le Val-de-Marne, a été prise d’assaut dans la nuit du 2 juillet. Assistons-nous à une augmentation des attaques contre les personnalités politiques ? L’opinion de François Patriat, leader des sénateurs de la République en Marche, invité de l’émission « Dimanche en politique » le 2 juillet, va dans ce sens. Il dit, « Les responsables politiques, davantage qu’avant, sont actuellement harcelés (…) bien que les maires soient finalement les personnes les plus proches de la population« . François Patriat attribue cette nouvelle vague de violence en partie aux réseaux sociaux, mais ne fait aucun lien avec l’immigration.
Pas d’état d’urgence pour le moment
Le décès du jeune Nahel remet sur la table la question de la légitime défense des forces de l’ordre. « La réponse de l’État a été déterminée, mesurée et proportionnée. (…) Cela a permis d’éviter des tragédies« , affirme le sénateur. Cependant, il n’est pas en faveur d’une déclaration d’état d’urgence à ce stade, car cela restreindrait les libertés des citoyens. « Pour l’heure, œuvrons à calmer la situation avec les moyens dont nous disposons« , propose-t-il. Dans cette affaire, les syndicats de police ont immédiatement soutenu leur collègue, décrivant des bandes sauvages et lançant un appel à la lutte contre les fauteurs de troubles. Des déclarations « intolérables » qui ont suscité l’indignation de François Patriat.