La cinéaste et auteure – récompensée à Cannes et Deauville – a tiré sa révérence ce dimanche. Elle est à l’origine des films « Gamines » et « Brodeuses », des productions largement plébiscitées aussi bien par les professionnels du 7e art que par les spectateurs. Son âge était de 50 ans.
Décès d’Éléonore Faucher à cinquante ans
Le 27 août dernier, la cinéaste Éléonore Faucher nous a quittés à l’âge de 50 ans. Cette triste nouvelle a été communiquée par Jean-Christophe Delpias, père de ses deux enfants et réalisateur de cinéma, via les plateformes de médias sociaux : « C’est avec un profond chagrin que je partage le départ d’Éléonore Faucher », a-t-il déclaré.
Jean-Christophe Delpias a poursuivi en rendant hommage à cette artiste reconnue : « Éléonore était une femme hors du commun, une battante et une artiste dotée d’une grande sensibilité ». En 2004, l’artiste se fait connaître grâce à son premier long-métrage, Brodeuses, qui lui vaudra le grand prix de la semaine de la critique et le prix SACD au festival de Cannes, et également le prix du meilleur scénario français au festival de Deauville.
Une carrière commencée à Nantes
Éléonore Faucher est née le 10 janvier 1973 à Nantes. Après avoir effectué des études de cinéma à l’école nationale supérieure Louis-Lumière, elle commence sa carrière professionnelle comme assistante caméra, pour se tourner rapidement vers l’écriture de scénarios.
En 2003, elle réalise son premier long métrage, qui rencontre un grand succès critique. Six ans plus tard, en 2009, elle donne naissance à un deuxième long-métrage, Gaminse, qui est une adaptation du récit autobiographique de Sylvie Testud, l’actrice qui interprète son propre personnage dans le film.
Un talent qui s’est exprimé jusqu’à la fin
Après ces films, Éléonore Faucher se consacre à la réalisation de téléfilms. Parmi ceux-ci, on compte La Maladroite, qui aborde le thème de la maltraitance des enfants, et qui s’inspire du tragique destin de Marina Sabatier, une jeune fille décédée en 2009 des suites de maltraitances subies par ses parents.
Jean-Christophe Delpias fait remarquer qu’Éléonore a lutté contre la maladie avec un courage remarquable. Il conclut : « Elle restera toujours dans nos cœurs comme la merveilleuse mère de nos deux enfants. A travers eux, son souvenir perdurera. »