Selon Sébastien Chenu, l’entreprise est condamnée à la défaite. Emmanuel Macron envisage un référendum, cependant, c’est un référendum dont il ne souhaite pas la défaite, affirme-t-il.
Emmanuel Macron, le président, a un rendez-vous prévu le mercredi 30 août à Saint-Denis, près de Paris, avec les dirigeants des partis politiques à l’Assemblée nationale. Les députés Liot de Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires seront toutefois absents. Pour Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National qui était invité sur France Inter, cette rencontre est une cause perdue d’avance.
Sébastien Chenu, député du Nord, affirme que toutes les dernières actions entreprises par le Président ont été infructueuses. Il voit dans ces échecs une preuve d’impuissance, étant donné que rien n’a émergé des nombreuses consultations, réunions et commissions organisées par le Président. Aujourd’hui, il propose de mettre en place un préférendum, qu’il est sûr de gagner selon Chenu.
Malgré cette critique, Jordan Bardella, le leader du Rassemblement National, assistera à la réunion. Selon Sébastien Chenu, sa présence permettra de représenter les attentes de millions de Français concernant le pouvoir d’achat. Bardella a déjà eu un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron d’environ quinze minutes. Il a exprimé son attente de mesures audacieuses sur pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. Le président de la République n’a toutefois pas indiqué quelles propositions allaient être retenues, ajoute Chenu.
L’Élysée a finalement invité le Rassemblement National et la France Insoumise (LFI), deux formations que la majorité estime hors de « l’arc républicain », après avoir envisagé de les exclure. Cependant, Chenu estime que le président ne peut pas ignorer les demandes exprimées par le Rassemblement National et ses millions d’électeurs. « Il ne peut pas être constamment en conversation avec des personnes qui partagent ses idées », affirme Chenu.