« Nous n’avons jamais fait de comparaison entre Fabien Roussel et Jacques Doriot », déclare avec assurance le leader de La France insoumise.
« Hélas, les déclarations de Fabien Roussel sont à l’origine d’un grand inconfort dans le milieu de gauche », déplore Jean-Luc Mélenchon, le dirigeant de La France insoumise, lors d’une interview donnée à France Inter le jeudi 28 septembre. Ce dernier, qui était anciennement candidat à la présidence, insiste sur le mal-être qu’il ressent face aux commentaires du secrétaire général du PCF dans différents domaines. « Je ne suis pas la source de la divergence avec lui, c’est lui qui est en contradiction avec les principes qu’il a lui-même adhéré, notamment l’accord que nous avons contracté sur 640 points », ajoute-t-il, faisant allusion à leur accord dans le cadre de la Nupes.
Jean-Luc Mélenchon reproche alor au leader national du PCF d’avoir « unilatéralement statué qu’il n’y aurait plus d’alliance pour les élections européennes, municipales et présidentielles. Il a délibérément choisi de nous remettre dans une situation notoirement plus difficile que celle dans laquelle on se trouve actuellement », regrette-t-il.
De plus, le représentant de La France insoumise ne condamne pas les publications controversées qui circulent sur les réseaux sociaux, à savoir celles de la députée de Paris LFI Sophia Chikirou et lui-même, qui établissent un parallèle entre le collaborateur Jacques Doriot et Fabien Roussel. Jean-Luc Mélenchon qualifie cette polémique de « tentative de diversion de la part de l’équipe de Roussel ». « Nous n’avons jamais assimilé Fabien Roussel à Jacques Doriot », soutient-il fermement. Il fait également remarquer qu’il a été, aux côtés de François Ruffin, qualifié de « Jacques Doriot » par le philosophe Raphaël Enthoven, fait qui n’avait suscité aucune réaction.