D’après le leader du mouvement des Insoumis, une écologie qui n’est pas en opposition avec le capitalisme ne peut être considérée comme de l’écologie, elle s’apparente davantage à du jardinage.
Emmanuel Macron « a repris l’expression » toutefois « il ne l’a pas correctement interprétée », commente jeudi 28 septembre sur France Inter Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, concernant la planification écologique dévoilée lundi par le Président de la République. L’ancien candidat LFI à la présidence fait remarquer qu’il est « le premier à avoir introduit [ce terme] dans le jargon politique en France ».
Jean-Luc Mélenchon juge que « la planification écologique ne se résume pas à une gestion prévisionnelle des sociétés ». « C’est une mutation des manières de production et de commerce », ajoute-t-il. Devant le désordre climatique, le dirigeant de La France insoumise « plaide pour une transformation radicale ». Il précise qu’on ne peut pas abandonner le nucléaire « juste en appuyant sur un interrupteur ».
« Il nous faut une décennie ou une décennie et demie pour instaurer un nouveau système de production d’énergie », explique Jean-Luc Mélenchon. Il évoque notamment « les mouvements naturels de l’océan » comme « la source d’énergie la plus considérable ». Le leader de LFI pense aussi qu’une « écologie qui n’est pas anticapitaliste n’est pas véritablement de l’écologie » mais plutôt « du jardinage ».