Le mercredi 13 septembre, la ville de Valenciennes était le théâtre du début du procès des deux sœurs qui ont été surnommées « les sœurs botox ». Ces femmes font face à des accusations sérieuses, notamment celle d’avoir pratiqué des injections de botox de manière illégale, en se faisant passer pour des personnes qualifiées dans le domaine de la santé. Ces actes illégaux ont potentiellement mis en danger la santé et la sécurité des personnes qui ont été victimes de ces interventions. Les prévenus sont maintenant devant la justice pour répondre de leurs actes et de la violation des lois réglementant la pratique médicale. Ce procès suscite une attention considérable, non seulement en raison de la nature des accusations, mais aussi parce qu’il soulève des questions fondamentales sur la sécurité des procédures esthétiques et sur la responsabilité des praticiens qui prétendent être des professionnels. Les conséquences de telles actions illégales peuvent être graves, tant sur le plan physique que psychologique, et il est essentiel que les auteurs de ces actes soient jugés équitablement et en conformité avec la loi. Ainsi, tout un pan de la société attend avec impatience le dénouement de ce procès, dans l’espoir de trouver une justice qui limitera de telles pratiques illégales à l’avenir.
Deux sœurs comparurent devant la salle d’audience de Valenciennes, dans le Nord, le mercredi 13 septembre. Elles sont surnommées les « sœurs Botox » et sont accusées d’exercice illégal de la médecine et de mise en danger d’autrui. Une trentaine de personnes, dont la cliente de l’avocat Me Stéphane Dominguez, ont porté plainte pour avoir subi des injections illégales. Selon Me Dominguez, sa cliente a été contactée sur Instagram et a répondu à une annonce. Elle s’est ensuite rendue dans un endroit où des faux diplômes étaient accrochés au mur.
Benoit, âgé de 53 ans, fait aussi partie des victimes des deux sœurs. Ses symptômes sont apparus rapidement et étaient très douloureux. Il a subi des difformités, des gonflements anormaux, des maux de tête et des vomissements. Plus les jours passaient, plus son état se détériorait, jusqu’à ce qu’il se sente comme un lépreux. Les deux femmes louaient des salons pour pratiquer leurs interventions. Sur les réseaux sociaux, elles se présentaient sous le pseudonyme de « Doctor Lougayne » pour les injections de produits anti-rides. Les gendarmes ont précisé que parfois, elles utilisaient des flacons périmés achetés à l’étranger, et soulignent également des problèmes d’hygiène. Les « sœurs Botox » auraient affecté environ 600 personnes dans le Nord et la région parisienne.