Le lundi 25 septembre marque le début du procès de ce qui est connu comme l’attaque de Magnanville, une localité située dans les Yvelines. Ce fait divers a suscité une grande attention médiatique et généré de nombreuses interrogations. Revenons en détail sur les événements qui ont eu lieu dans cette affaire.
Le 13 juin 2016, un événement tragique s’est produit à Magnanville (Yvelines). Un couple de policiers a été assassiné par un terroriste, ce qui a provoqué l’effroi. Ce jour-là, Jessica Schneider rentrait chez elle avec son fils de trois ans dans leur pavillon. Malheureusement, un homme les attendait et a égorgé Jessica dans leur salon. Pendant ce temps, son compagnon Jean-Baptiste Salvaing, commandant de police, était toujours au travail. Lorsqu’il est rentré chez lui plus tard, il a été poignardé dix fois par l’assaillant, qui était caché derrière le portail. « C’est la première fois qu’un couple de policiers est assassiné dans des conditions abominables chez lui, hors service », rappelle Me Thibault de Montbrial, avocat de la famille Schneider.
Sous-titre : Un complice ?
L’agression s’est aggravée lorsque l’assaillant s’est retranché à l’intérieur de la maison et a pris l’enfant en otage. Le RAID (unité d’élite de la police française) était sur place pour gérer la situation. L’agresseur lui-même a revendiqué son acte au nom de l’État islamique. Il s’appelait Larossi Abballa, un petit délinquant de 25 ans vivant à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Coincé par les policiers, il s’est filmé en direct sur Facebook, revendiquant le double assassinat. Finalement, l’assaut a été donné et il a été tué par les forces de l’ordre. Heureusement, l’enfant du couple a été sauvé.
Il a été supposé que l’agresseur n’aurait pas agi seul, mais avec l’aide d’un ami d’enfance. Les policiers ont retrouvé son ADN sur les lieux du crime. Cependant, il sera le seul à être jugé devant la Cour d’assises spéciale de Paris le lundi 25 septembre.