Cette semaine, Élisabeth Borne a organisé des rencontres individuelles avec les syndicats et les chefs d’entreprise en vue de la future conférence sociale. L’une des principales préoccupations de la Première ministre est de pousser les employeurs à améliorer la situation des salaires les plus bas.
Élisabeth Borne, la Première ministre, pourrait sanctionner les entreprises qui ne respectent pas le Smic
Élisabeth Borne, la Première ministre, songe à pénaliser les entreprises dont les échelles de rémunération sont inférieures au Smic, selon ce que 42mag.fr a pu déduire le lundi 9 octobre auprès de plusieurs sources fiables, confirmant une nouvelle divulguée par La Tribune Dimanche. La sanction à l’examen envisage de retrancher une portion des réductions sur les cotisations sociales desdits employeurs. C’est une ancienne exigence du mouvement syndicaliste, surtout de la CFDT. Pour l’instant, une dizaine de secteurs ont adopté des échelles de rémunération qui sont au-dessous du salaire minimum.
L’équité salariale hommes-femmes
La dirigeante du gouvernement a également l’intention de faire en sorte que le droit français prenne en compte une directive européenne relative à la clarté des salaires dès le premier semestre de 2024. Alors que les nations européennes ont jusqu’à juin 2026 pour l’intégrer, la CFDT et la CGT plaident pour une mise en œuvre plus rapide. Cette directive donne la possibilité aux employés et à leurs représentants de consulter les bulletins de salaire afin de s’assurer, par exemple, que des hommes ne sont pas rémunérés plus que des femmes ayant le même grade et ancienneté.
Dans le courant de la semaine du 9 octobre, Élisabeth Borne compte discuter consécutivement avec chaque organisation syndicale et patronale, en prévision de la « conférence sociale » prometteuse concernant principalement les bas salaires, qui se tiendra le 16 octobre.