Cette résolution est la conséquence d’un message dévoilé samedi, où le groupement d’ultra-gauche a exprimé explicitement « sa solidarité envers les Palestiniens et les stratégies de combat qu’ils ont adopté pour faire face ».
Une déclaration qui fait polémique
L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur le plateau de l’émission « Quotidien » diffusée sur TMC le mardi 10 octobre : le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) est sous le feu d’une enquête pour apologie du terrorisme. L’objet du litige remonte à un communiqué du parti d’orientation marxiste, diffusé quelques heures après une attaque du Hamas en Israël.
Dans ce communiqué, le NPA exprimait « son soutien aux Palestinien/nes et aux moyens de lutte qu’ils et elles ont choisi pour résister ». Le parti allait même jusqu’à qualifier le plan d’action israélien, surnommé la ‘tondeuse à gazon’, de stratégie visant à éliminer méthodiquement et régulièrement les nouvelles générations de militant(es) et d’opposant(es) à l’occupation, et ce dans un cycle de violence sans fin. « Cette fois-ci, l’offensive est du côté de la résistance », affirmait le parti avant de conclure par un appel à l’ ‘Intifada’.
La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie par le pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris. Selon le ministre de l’Intérieur « plusieurs signalements » pour des affaires similaires ont été faits à la justice, sans pour autant préciser plus en détail.
En réaction à l’ouverture de l’enquête, Philippe Poutou, le chef de file du NPA, a déclaré : « Vendre des armes au Qatar et à l’Arabie saoudite, pays connus pour financer le terrorisme international islamiste, n’est-ce pas faire l’apologie du terrorisme ? ». Il adressa ce message directement « à Darmanin, à tous les va-t-en-guerre, militaristes, amis des dictatures, fascistes plus ou moins assumés ».